Les taxis envisagent de bloquer de nouveau les aéroports parisiens "dans les prochains jours"

Les fédérations de taxis sont sorties déçues d'une réunion mardi soir avec les ministres de la Santé et des Comptes publics, au sujet de nouveaux calculs pour les conditions de rémunération du transport des patients.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 25/06/2025 07:14 Mis à jour le 25/06/2025 09:34

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Un taxi en grève, le 11 juin 2025 à Paris. (CARINE SCHMITT / HANS LUCAS / AFP)

Les fédérations de taxis entendent poursuivre leur mobilisation en bloquant les aéroports parisiens d'Orly et de Roissy Charles-de-Gaulle dans les prochains jours et les prochaines semaines, mais n'avancent pas de date pour l'heure, ont annoncé mardi 24 juin dans la soirée des représentants après une réunion au ministère de la Santé dont ils sont sortis déçus. "La profession veut maintenir une mobilisation et certainement une mobilisation dans les prochains jours parce qu'on a vraiment le sentiment qu'on n'avance pas du tout", a déclaré à l'AFP Rachid Boudjema, président de l'Union nationale des taxis. Les taxis avaient déjà bloqué des aéroports en mai.

"On est en train de se projeter sur l'éventuel mouvement qu'il pourrait y avoir, et le cas échéant, ça pourrait être les aéroports", a-t-il ajouté. "Il faut maintenir de nouveau la pression, donc notre prochaine cible, très prochainement, ça va être les aéroports Charles-de-Gaulle et Orly", a déclaré au mégaphone Békir Békir, l'une des figures du mouvement, devant quelques dizaines de chauffeurs de taxis réunis devant le ministère de la Santé à Paris.

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Les fédérations étaient conviées à une réunion avec les ministres de la Santé, Yannick Neuder, et des Comptes publics, Amélie de Montchalin, autour de nouveaux calculs pour les conditions de rémunération du transport des patients. "Il y a des propositions qui sont sur la table, qui vont leur être formalisées dans les 24 heures par mail et on leur a demandé en retour une réponse pour le début de la semaine prochaine", a expliqué Yannick Neuder à l'AFP après cette réunion d'environ deux heures et demie.