Procès du chantage à la sextape : "Je veux dire l’enfer que j’ai vécu", déclare Gilles Artigues pour sa première prise de parole

Après la prise de parole mardi du maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, c'est au tour de Gilles Artigues, victime de chantage à la sextape, de se présenter à la barre.

franceinfo, avec ICI Saint-Etienne Loire

Radio France

Publié le 26/09/2025 13:29 Mis à jour le 26/09/2025 13:36

Temps de lecture : 1min

Gilles Artigues, le 15 juin 2023, à Saint-Etienne. (PHILIPPE VACHER / MAXPPP)

La victime présumée du chantage à la sextape à la mairie de Saint-Etienne, Gilles Artigues, est entendu pour la première vendredi 26 septembre à la barre à Lyon, au cinquième jour du procès du maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau dans cette affaire, rapporte ICI Saint-Etienne Loire (ex-France Bleu).

À lire aussi

Info franceinfo

Affaire du chantage à la sextape à Saint-Étienne : l'association Anticor se constitue partie civile

"Je veux dire l’enfer que j’ai vécu", a tout d’abord déclaré Gilles Artigues à la barre, dès l’ouverture de cette journée d’audience, ce vendredi à 9h30. Au début du procès, l'ancien premier adjoint avait indiqué que seul son avocat parlerait en son nom. Il a finalement décidé de s'exprimer en sa voix propre : "J'ai souhaité relater les faits devant le tribunal afin que vous sachiez très précisément ce que j'ai vécu pendant toutes ces années. Ce cauchemar, cet enfer que j'ai subi dans le silence".

"J'étais désespéré, j'ai eu envie de passer sous le tramway", a également déclaré Gilles Artigues, évoquant l’instant où il a découvert la vidéo en question, sur laquelle on le voit avec un jeune escort boy. Gaël Perdriau, âgé de 53 ans, exclu des Républicains, est soupçonné d'avoir muselé son ancien premier adjoint et rival, le centriste Gilles Artigues, avec une vidéo intime, et d'avoir financé le piège avec des fonds publics.