Un adolescent de 17 ans poignardé mortellement près d'un lycée de Yerres, dans l'Essonne

Six personnes ont été arrêtées, a précisé le parquet à France Télévisions. Le procureur évoque un contexte de rivalité entre quartiers.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Des policiers près du lycée Louis-Armand de Yerres (Essonne) après l'agression mortelle d'un adolescent, le 24 mars 2025. (SÉBASTIEN MORELLI / LE PARISIEN / MAXPPP)
Des policiers près du lycée Louis-Armand de Yerres (Essonne) après l'agression mortelle d'un adolescent, le 24 mars 2025. (SÉBASTIEN MORELLI / LE PARISIEN / MAXPPP)

Un adolescent de 17 ans est mort après avoir reçu un coup de couteau, lundi 24 mars, devant le lycée des métiers Louis-Armand à Yerres (Essonne), a appris France Télévisions auprès du parquet d'Evry. Six personnes ont été interpellées, précise la même source. Une enquête pour "homicide volontaire" et "violences volontaires en réunion" a été ouverte, a déclaré le procureur à l'AFP.

La victime a été poignardée au thorax aux alentours de 17 heures alors qu'elle se trouvait devant ce lycée professionnel, où elle n'était pas scolarisée, a précisé le procureur à l'AFP. L'adolescent a succombé à ses blessures. Il était originaire du quartier des Hautes-Mardelles, dans la ville voisine de Brunoy (Essonne). Son agression s'est déroulée dans un contexte de rixe entre quartiers, a précisé le procureur.

"Il ne faut pas qu'il y ait de match retour"

Le maire de Yerres, Olivier Clodong (divers droite) a lancé "un appel aux jeunes de Brunoy et Yerres pour dire que ces rixes n'ont que trop duré", dans un entretien à France 3 Ile-de-France. "Il ne faut pas qu'il y ait de match retour comme je l'ai entendu. Il faut que chacun retrouve la raison. Ce qui s'est passé est épouvantable."

La police nationale qui craint des représailles, a dépêché des renforts dans le quartier ce soir. Les policiers seront appuyés par une compagnie de CRS et des agents de la police municipale. Le dispositif de sécurité restera autour du lycée toute la nuit, a précisé le maire de Yerres.  

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a exprimé sa "consternation" et dénoncé "une société d'hyperviolence", devant les caméras de BFMTV, en marge d'un déplacement à Belfort (Territoire de Belfort). "Il faudra changer profondément la politique pénale sur les mineurs", a-t-il ajouté, souhaitant la mise en place de "courtes peines de prison, dans des établissements différenciés".

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