Cet article date de plus de trois ans.

Seine-et-Marne : la mère de l'enfant retrouvé mort dans une valise a été mise en examen pour "homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans"

Soupçonnée d'avoir tué son fils de 10 ans, la femme de 33 ans a été placée en détention provisoire, a annoncé dimanche la procureure de la République de Meaux.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 30/01/2022 17:01 Mis à jour le 30/01/2022 20:51

Temps de lecture : 1min

D'importants effectifs de CRS ont participé à la recherche d'un garçon de 10 ans, retrouvé mort dans une valise, à Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne), le 27 janvier 2022. (MAXPPP) — D'importants effectifs de CRS ont participé à la recherche d'un garçon de 10 ans, retrouvé mort dans une valise, à Ferrières-en-Brie (Seine-et-Marne), le 27 janvier 2022. (MAXPPP)

La mère de l'enfant retrouvé mort dans une valise a été mise en examen pour "homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans" et a été placée en détention provisoire, a annoncé dimanche 30 janvier la procureure de la République de Meaux. Cette femme de 33 ans avait été interpellée vendredi à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et placée en garde à vue.

Le père du garçon avait signalé la disparition de son fils de 10 ans et de sa compagne mercredi soir alors qu'il rentrait à son domicile en Seine-et-Marne, aux alentours de 19 heures, selon le parquet de Meaux. Le corps sans vie de l'enfant a été trouvé jeudi en fin de matinée, "caché dans une valise à roulettes, dans une benne à gravats à une centaine de mètres du pavillon familial". Selon l'autopsie du corps, le garçon a été tué "au moyen d'une arme blanche, type couteau".

Pas d'explications pendant sa garde à vue

Au cours de sa garde à vue, la mère ne s'est pas expliquée sur les faits. "Elle est également restée évasive sur son emploi du temps entre l'heure présumée du décès de l'enfant et la date de son interpellation", ajoute la procureur de la République. Lors de son interpellation, elle était en possession d'un couteau portant des traces de sang. Celui-ci doit être analysé.

La femme ne présente pas d'antécédents psychiatriques établis. Pour autant, "il semble qu'elle présentait, d'après ses proches, des comportements parfois incohérents, et qu'elle aurait été conduite par eux auprès d'un médecin psychiatre à l'issue du confinement au printemps 2020", poursuit le parquet.