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Nord : un policier blessé aux jambes lors d'un refus d'obtempérer

Le fonctionnaire de police a été transporté à l'hopital et le conducteur interpellé.

franceinfo

Radio France

Publié le 20/09/2022 08:33 Mis à jour le 20/09/2022 13:18

Temps de lecture : 1min

Un policier a été blessé lors d'un refus d'obtempérer lundi soir, à Anzin, dans le Nord, a appris franceinfo de source policière ce mardi 20 septembre.

>> Refus d'obtempérer : ce que disent les statistiques officielles

Les faits se sont produits vers 23h. Le policier, rattaché au commissariat de Valenciennes, a été percuté par un conducteur qui a tenté de prendre la fuite alors qu'un équipage des douanes et un autre de la Brigade anti-criminalité (BAC) prenaient en chasse sa voiture.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le conducteur a traversé le rond-point d'Anzin, sur lequel les forces de l'ordre ont improvisé un barrage. C'est à ce moment-là que l'automobiliste a fauché le policier. Le fonctionnaire de police est blessé aux jambes mais son état "n'est pas préoccupant", selon nos informations. Il a été transporté à l'hôpital.

Une enquête pour refus d'obtempérer ouverte

Une enquête pour refus d'obtempérer a été confiée au commissariat de Valenciennes. Le conducteur a été interpellé et placé en garde à vue. Une dizaine de kilogrammes de produits stupéfiants ont été retrouvés dans la voiture, selon une source judiciaire à franceinfo. La police judiciaire enquête sur le volet stupéfiants de l'affaire.

"Un policier grièvement blessé cette nuit suite à un refus d’obtempérer. Dans le véhicule : de la drogue", confirme le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, ce mardi matin sur Twitter. "Chaque jour, nos forces de l’ordre sont confrontées à des tentatives de meurtre en faisant leur métier. Nous devrions tous les soutenir plutôt que tenir avec les délinquants", ajoute-t-il.

Un policier grièvement blessé cette nuit suite à un refus d’obtempérer. Dans le véhicule : de la drogue. Chaque jour, nos forces de l’ordre sont confrontées à des tentatives de meurtre en faisant leur métier. Nous devrions tous les soutenir plutôt que tenir avec les délinquants.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) September 20, 2022