Procès du meurtre de Lola : l'accusée, Dahbia Benkired, "demande pardon à la famille"

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Article rédigé par France 2 - S. Soubane, P. Mauger, J. Wild, N. Tahar, T. Mongellaz, C. Bienenfeld - Édité par l'agence 6Medias
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Le procès de Dahbia Benkired s'est ouvert ce vendredi 17 octobre. Elle est accusée du viol et du meurtre de Lola, 12 ans. Une audience attendue depuis trois ans par la famille de la petite fille, qui réclame la vérité.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Qui est Dahbia Benkired, décrite comme froide et détachée par les enquêteurs ? Ce vendredi 17 octobre, face à la cour d'assises, presque trois ans jour pour jour après le meurtre de la petite Lola, l'accusée a esquissé pour la première fois des regrets. "Je demande pardon à la famille. C'est horrible ce que j'ai fait et je le regrette", a-t-elle déclaré.

Une déclaration accueillie froidement par les parties civiles : "On a du mal à savoir ce qui est vrai, ce qui est faux et donc, c'est difficile pour la famille, pour les associations qui sont ici aussi, de comprendre véritablement qui elle est", a réagi Me Mathias Darmon, avocat de l'association Innocence en danger;

Un mobile qui reste inconnu

En octobre 2022, le corps de Lola, 12 ans, est découvert dans une malle au pied d'une résidence. L'adolescente est morte asphyxiée après avoir été torturée. L'affaire suscite l'émoi. Dahbia Benkired est alors sous le coup d'une obligation de quitter le territoire. La famille de Lola, qui à l'époque des faits dénonçait la récupération politique du drame, exige aujourd'hui des réponses. Pourquoi Dahbia Benkired s'en est-elle prise à Lola ?

Quelques jours avant le drame, une dispute éclate entre elle et les parents de Lola, gardiens de la résidence ; ils refusent de lui délivrer un badge. Est-ce la raison du meurtre de leur fille ? Une question que même les avocats de l'accusée se posent. "Il s'agit tout simplement de comprendre comment un tel acte a pu être commis par une femme qui n'avait pas de casier judiciaire", explique Me Alexandre Valois, avocat du barreau de Paris.

Après plusieurs expertises psychiatriques, l'accusée a été reconnue responsable de ses actes. Elle encourt la réclusion à perpétuité.

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