Incendie en forêt de Brocéliande : une catastrophe évitée ?

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Article rédigé par franceinfo - J. Poissonnier, C. Wormser, N. Dalaudier, S. Fel, J. Cohen-Olivieri - Édité par l’agence 6Médias
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Il n'y a pas que dans le sud de la France que le feu ravage tout sur son passage. En effet, dans le nord-ouest de l'Hexagone, en Bretagne, un incendie a détruit une centaine d'hectares.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Au cœur de la forêt de Brocéliande, ce paysage lunaire de fumée et de cendres. 120 hectares de végétation ravagés par les flammes. Depuis ce matin, ces hélicoptères bombardiers d'eau enchaînent les largages. Au sol, les 300 pompiers mobilisés ont travaillé toute la nuit pour venir à bout de l'incendie. Ils arrosent les sous-bois pour éviter que le feu ne redémarre. Le Capitaine Maximilien Leboulanger explique la marche à suivre : "Le point d'attention, en tout cas, pour être vigilant, c'est de se concentrer sur les zones brûlées qui sont à l'interface avec les zones non brûlées, soumises au vent et qui pourraient réactiver une reprise de feu à un endroit inadapté vis-à-vis du relief, de la météo ou des conditions du jour."

Hier, vers 16 h, le feu a démarré sur la commune de Tréhorenteuc dans le Morbihan. Sous le regard inquiet des habitants, il progresse rapidement avant d'être fixé à 22 h 30. Dans le village, ce matin, c'est le soulagement. Une habitante raconte : "C'est toujours extrêmement, extrêmement stressant, inquiétant. Et puis, on pense aux dégâts, là, quoi, aux dégâts sur la faune, la flore."

Un nouveau phénomène

Tous ont encore en mémoire les incendies de l'été 2022. 400 hectares étaient déjà partis en fumée dans la forêt de Brocéliande. Quelques semaines seulement après le drame des monts d'arrêt. 1800 hectares ravagés. La Bretagne n'est plus épargnée par les feux et les pompiers tentent de s'adapter. Le Commandant Frédéric Claret observe ce phénomène : "C'est quelque chose de nouveau pour nous. Les feux de forêts dans de telles proportions et avec de tels moyens, donc aussi bien terrestres qu'aériens. Il faut qu'on s'acclimate à travailler avec les avions parce que de toute façon, on devra avoir une lutte aéroterrestre."

Les pompiers vont surveiller les massifs tout le week-end. La pluie attendue ce soir sera leur meilleur allié.

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