Fausses alertes à la bombe dans des lycées : ce que l'on sait du jeune homme interpellé
Le père du suspect est également en garde à vue, selon iTélé.
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Un jeune homme de 18 ans a été interpellé, lundi 8 février, près de Dijon (Côte-d'Or), dans le cadre de l'enquête sur les fausses alertes à la bombe dans des lycées parisiens fin janvier et début février. Francetv info fait le point sur cette arrestation.
Qui est le suspect ?
La personne arrêtée est un jeune homme de 18 ans, interpellé à son domicile de Marsannay-le-Bois, affirme Le Bien Public. Selon i-Télé, le jeune homme "est déjà connu des services de police pour stupéfiants et accès frauduleux à des systèmes informatiques. Deux ordinateurs, une clef USB, des images pédopornographiques et des plants de cannabis ont été saisis". La chaîne affirme que le père du suspect est également en garde à vue.
Comment a-t-il été identifié ?
Les investigations techniques menées par l'Office central de lutte contre la cybercriminalité ont mené les enquêteurs à l'adresse IP (numéro d'identification de la connexion internet) de ce jeune homme, a indiqué la police.
De quoi est-il suspecté ?
Le jeune homme a été acheminé vers Paris où il va être interrogé, dans les locaux de la Sûreté territoriale. "L'enquête cherche à établir s'il y a un lien entre les appels visant des lycées parisiens et les menaces contre des établissements de province, notamment à Lyon. Rien n'est exclu", selon la justice.
Plusieurs lycées parisiens prestigieux, parmi lesquels Henri IV ou Louis-le-Grand, ont été la cible de "menaces" fin janvier et début février. D'autres établissements scolaires français ont reçu des messages menaçants. Lundi, environ 2 000 personnes ont été évacuées d'un lycée de Belfort et plusieurs centaines d'un collège de Montreux-Château (Territoire de Belfort), après des appels malveillants signalant la présence de bombes dans ces établissements.
Que risque le suspect ?
Le ministère de l'Intérieur rappelle que "le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende".
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