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Alertes à la bombe dans six lycées parisiens après des appels anonymes

Les lycées Charlemagne, Fénelon, Montaigne, Condorcet, Henri-IV et Louis-le-Grand ont reçu un coup de fil anonyme en milieu de matinée.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 26/01/2016 13:24 Mis à jour le 26/01/2016 14:57

Temps de lecture : 2min

Le lycée Henri-IV, à Paris, le 12 décembre 2011. (MAXPPP)

Six prestigieux lycées parisiens ont reçu chacun un appel anonyme, mardi 26 janvier au matin, prévenant de la présence de colis piégés dans leurs locaux. Contacté par francetv info, le rectorat de Paris a confirmé cette information du Parisien.

Les lycées concernés sont Henri-IV, Louis-le-Grand, Montaigne, Condorcet, Charlemagne et Fénelon. Les appels anonymes, très similaires, ont été passés en début de matinée. La direction des établissements a alerté la préfecture de police qui a dépêché sur place des policiers et des équipes cynophiles pour inspecter les bâtiments.

Ces alertes à la bombe ont été levées à la mi-journée dans quatre des établissements tandis que les fouilles se poursuivaient à Louis-le-Grand et Charlemagne. Aucun colis suspect n'a pour l'heure été découvert.

Seul Charlemagne n'a pas été évacué

Les lycéens ont été soit évacués du lycée, quand la configuration du quartier le permettait, soit regroupés dans la cour, en vertu des plans de sécurité adaptés à chaque établissement, a précisé le rectorat de Paris à francetv info. Seul le lycée Charlemagne n'a pas été évacué.

Au lycée Charlemagne le directeur parle d'1 appel menaçant reçu à la loge vers 9h30 ne visant pas explicitement l'établissement. #Paris
— Sylvain Tronchet (@SylvainTronchet) 26 Janvier 2016

Alertes à la bombe : pas d'évacuation mais police présente au lycée Charlemagne . #Paris pic.twitter.com/e9eYf1lMxZ
— Sylvain Tronchet (@SylvainTronchet) 26 Janvier 2016

"On était en train de sortir de classe quand on nous a demandé de nous regrouper dans la cour", a raconté à l'AFP Suzanne, en classe préparatoire à Fénelon. "Après un moment, on s'est dispersés par petits groupes, mais nous n'avons toujours pas l'autorisation de sortir du bâtiment", devant lequel des policiers ont été envoyés pour monter la garde.