Mort du petit Emile : des centaines de personnes présentes lors des obsèques publiques dans le Var, 19 mois après la disparition du garçon

Une messe de près de deux heures a été célébrée samedi dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine, à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des personnes assistent aux obsèques du petit Emile, à Saint-Maximum-la-Sainte-Baume (Var), le 8 février 2025. (MIGUEL MEDINA / AFP)
Des personnes assistent aux obsèques du petit Emile, à Saint-Maximum-la-Sainte-Baume (Var), le 8 février 2025. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Les obsèques publiques du petit Emile ont eu lieu à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var), 19 mois jour pour jour après sa disparition qui avait suscité une vive émotion en France. L'office religieux a débuté samedi 8 février vers 10 heures, en présence de la famille du garçonnet et de 400 invités arrivés sous une pluie battante au milieu d'un important dispositif de sécurité, avec gendarmes et maîtres-chiens.

Des dizaines d'anonymes avaient également pris place en la basilique Sainte-Marie-Madeleine, la plus vaste église gothique de Provence. Parmi la foule, de nombreuses familles avec enfants, parfois en poussette, et beaucoup de personnes âgées confiant à l'AFP avoir été "très touchées par le drame".

"On est tous dans l'attente que l'enquête se termine"

Après être entré dans la basilique par la porte principale, le petit cercueil blanc a été porté jusqu'à l'autel par les parents d'Emile, Marie et Colomban Soleil, accompagnés de ses parrain et marraine, pour une cérémonie fermée aux journalistes. La messe de près de deux heures a été célébrée, selon le rite de Saint Pie V, par l'abbé Louis Le Morvan, de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, communauté catholique traditionaliste, les parents d'Emile étant eux-mêmes adeptes de la messe traditionnelle.

Emile, âgé de 2 ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023, alors qu'il venait d'arriver pour les vacances d'été chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pendant neuf mois, l'enquête n'avait rien donné de concret, jusqu'à la découverte fin mars 2024 par une promeneuse du crâne et de dents de l'enfant, à environ 1,7 km du domicile de sa famille, à 25 minutes de marche pour un adulte.

Les autorités n'ont à ce jour pas réussi à déterminer les causes de la mort de l'enfant. "On est tous dans l'attente que l'enquête se termine mais aujourd'hui c'est le moment d'entourer les parents", a déclaré à la presse le recteur de la basilique, Florian Racine.

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