Mort du petit Émile : les regards restent tournés vers la famille de l'enfant

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Article rédigé par franceinfo - M. Bougault, T. Souman, N. Dahan, E. Binet, A. Lépinay, C. La Rocca, S. Dauba, France 3 Provence-Alpes, Y. Kadouch
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Les gardes à vue des grands-parents d'Émile, de son oncle et de sa tante ont été levées, jeudi 27 mars. La famille du petit garçon, discrète et dominée par le patriarche, doit toutefois vivre avec le poids du soupçon.

Le grand-père d'Émile, Philippe Vedovini, est rentré dans la maison familiale à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), jeudi 27 mars. Juste après la levée des gardes à vue, la famille s'est rassemblée et les parents du petit garçon sont arrivés tôt dans la matinée. Ont-ils cherché à montrer l'unité d'un clan fragilisé par les dernières auditions ? Pendant près de 48 heures, les grands-parents, l'oncle et la tante d'Émile ont été questionnés par les enquêteurs.

Un grand-père autoritaire

Écoutes téléphoniques, auditions de leurs proches, résultats d'analyses… Anne et Philippe Vedovini ont dû s'expliquer en détail. "On a répondu à l'intégralité des questions", assure Me Isabelle Colombani, avocate du grand-père d'Émile. Le clan Vedovini reste une famille discrète, dominée par le patriarche, le grand-père de 59 ans. Certains font état d'un homme autoritaire, mais d'autres prennent la parole pour le défendre.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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