Affaire Agathe Hilairet : coups infligés à la joggeuse, ADN retrouvé dans sa voiture, déjà condamné pour viols… Ce que l'on sait du suspect mis en examen
Après deux jours de garde à vue, le principal suspect a été mis en examen pour meurtre et enlèvement ou séquestration, selon son avocat. Il doit être présenté à un juge en vue de son placement en détention provisoire.
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L'enquête sur la mort d'Agathe Hilairet progresse à grands pas. L'homme placé en garde à vue depuis mercredi a été mis en examen pour meurtre précédé d'enlèvement et séquestration, vendredi 12 septembre, a appris France Télévisions auprès de son avocat Aurélien Bourdier. Le suspect a par ailleurs reconnu avoir donné deux coups ayant entraîné la mort de la victime, "mais sans intention de la donner", selon l'avocat. Il a été placé en détention provisoire et a exprimé des regrets pour son geste, a ensuite précisé le juriste auprès d'ICI Poitou.
Plus tôt dans la journée, le parquet de Poitiers avait annoncé que l'ADN de la joggeuse avait été retrouvé dans le véhicule du suspect et qu'il avait également reconnu "avoir été en contact" avec la victime. Franceinfo revient sur le profil de ce salarié agricole, qui a déjà été condamné à deux reprises pour viols.
Il habite dans la même ville qu'Agathe Hilairet
Selon le parquet de Poitiers, cet homme né en 1965 réside à Vivonne (Vienne), dans la même ville que celle où vivait Agathe Hilairet, au domicile de ses parents. Il travaille comme salarié agricole à Celle-Lévescault, à 5 km de Vivonne. Lorsqu'il a été placé en garde à vue, les voisins de celui qui habite un immeuble du centre de la ville ont dit à ICI Poitou être surpris, décrivant un homme discret, vivant seul. La radio locale précise que deux autres personnes ont aussi été entendues en audition libre, et que des enquêteurs ont mené des perquisitions à leur domicile. A Vivonne, "ça a secoué le village", a confié un habitant. "Les gens en parlent beaucoup. Depuis le 10 avril, c’est dans toutes les têtes..."
Il a déjà été condamné et incarcéré deux fois
Le suspect est inscrit au Fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais). Et pour cause : son casier judiciaire "porte mention de deux condamnations criminelles", précise le parquet de Poitiers. En 1994, il a été condamné par la cour d’assises du Puy-de-Dôme à douze ans de réclusion criminelle "pour des faits de viol commis sous la menace d’une arme". Dix ans plus tard, en 2004, il a été condamné par la cour d’assises de la Haute-Loire à trente ans de réclusion criminelle "avec une période de sûreté fixée à vingt ans pour des faits de viol commis sous la menace d’une arme en récidive et agression sexuelle en récidive".
Il avait une obligation de soins
Après qu'il a été incarcéré en Corse, le parquet de Poitiers précise que le suspect bénéficiait d'un "aménagement de peine sous la forme d'un placement extérieur sur le département de la Vienne à compter du mois d'avril 2024". Il s'agissait d'une décision du tribunal d'application des peines de Bastia (Haute-Corse) du 29 mars 2024. Le quinquagénaire était "placé sous surveillance judiciaire depuis le 5 octobre 2024 avec injonction de soins, résidence dans un lieu déterminé, interdiction de contact avec les victimes, interdiction de détenir une arme et obligation de travail", a également ajouté le parquet de Poitiers.
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