Attentat à Mulhouse : le suspect, sous OQTF, "n'avait pas à être dehors", s'indigne le porte-parole du RN Jean-Philippe Tanguy

Jean-Philippe Tanguy était invité sur France Inter, dimanche.

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, le 1er décembre 2024 dans Questions politiques. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)
Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, le 1er décembre 2024 dans Questions politiques. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

Après l'attentat au couteau qui a fait un mort, à Mulhouse (Haut-Rhin), le profil de l'assaillant, un ressortissant algérien sous obligation de quitter le territoire (OQTF) et souffrant de troubles psychiatriques, a fait réagir le porte-parole du Rassemblement national, Jean-Philippe Tanguy, invité, dimanche 23 février, sur France Inter.

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Selon le député, le suspect "n'avait pas à être dehors". Il "n'est pas normal qu'il sorte de sa rétention administrative uniquement parce qu'un délai est épuisé", s'indigne-t-il, faisant allusion aux demandes d'expulsions de la France, qui n'ont pas été suivies d'effet, selon le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, qui a affirmé que "l'Algérie l'a refusé à dix reprises".

"Les actes ne suivent jamais"

"Dans le rapport de force avec l'Algérie, il est grand temps de prendre toutes les mesures que propose Marine Le Pen, depuis des années, sans gradation", plaide-t-il. "On suspend les visas, toutes les aides, et les flux financiers de la diaspora", détaille-t-il.

"Le fait que la sixième puissance du monde ne puisse pas faire céder l'Algérie reste pour moi un abîme d'incompréhension", lance-t-il. Il tacle au passage les "phrases dures" de Bruno Retailleau, "pour que, derrière, les actes ne suivent jamais", soupire-t-il.

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