Lycéenne tuée à Nantes : les équipes de soutien psychologique ont réalisé plus de 240 entretiens le jour de la reprise des cours

La rectrice de l'académie de Nantes promet un suivi psychologique dans la durée pour les élèves qui en ressentent le besoin après l'attaque au couteau, vendredi, dans un lycée.

franceinfo, avec ICI Loire Océan

Radio France

Publié le 29/04/2025 11:14

Temps de lecture : 1min

Notre-Dame-de-Toutes-Aides, à Nantes, le 25 avril 2025. (LOIC VENANCE / AFP)

Plus de 240 entretiens ont été menés, lundi 28 avril, jour de la reprise des cours à Notre-Dame-de-Toutes-Aides, après l'attaque au couteau d'un élève de 16 ans jeudi, au sein de ce groupe scolaire, annonce Katia Béguin, rectrice de la région académique Pays de la Loire et de l'académie de Nantes sur "ici Loire Océan" (ex-France Bleu). L'adolescent a poignardé quatre camarades, blessant mortellement une lycéenne. Il a été hospitalisé après un examen psychiatrique.

À lire aussi

Attaque au couteau à Nantes : pourquoi ce drame remet en lumière la question de la santé mentale des jeunes

Les cours ont repris progressivement, lundi 28 avril, au lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides à Nantes. "Trois équipes de soutien psychologique restent mobilisées, tout comme le numéro vert mis en place. Ça montre l'importance du besoin. II y a effectivement ce besoin d'appui, de soutien qui se manifeste tant chez les élèves que les familles ou les personnels de Notre-Dame-de-Toutes-Aides, mais aussi plus largement au-delà, dans les établissements voisins, parce qu'évidemment, il y a des liens d'amitié entre les enfants, entre les parents, et ça touche vraiment beaucoup de monde à Nantes", détaille Katia Béguin.

À lire aussi

Lycéenne tuée à Nantes : "Deux cellules d’écoute" supplémentaires mobilisées toute la semaine grâce à l’engagement de "27 personnels volontaires", annonce la rectrice

La rectrice promet d'ailleurs un suivi dans la durée. Même si, selon elle, "ce qui était important aux yeux des psychologues, de tous les professionnels de santé, c'était justement qu'il puisse y avoir une reprise avec un semblant de normalité et qu'on n'attende pas trop que l'on puisse renouer justement avec les rythmes du quotidien, les rythmes de l'école, les sociabilités qui sont celles aussi évidemment du lycée pour pouvoir évacuer la peur qui est totalement normale, légitime et rentrer de nouveau dans une sorte de normalité".