Un professeur d'histoire-géographie menacé de mort après avoir montré des caricatures de "Charlie Hebdo"
Une élève d'un collège du Pays de Montbéliard, dans le Doubs, est visée par une plainte de l'enseignant.
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Une collégienne de 13 ans va être convoquée prochainement au tribunal judiciaire de Montbéliard (Doubs). Une plainte a été déposée par son professeur d'histoire-géographie qui l'accuse de l'avoir menacé de mort après avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo, a appris lundi 20 janvier "ici Belfort-Montbéliard" (ex-France Bleu) auprès du procureur de la République de Montbéliard, Paul-Édouard Lallois.
Selon le professeur qui a porté plainte, cette affaire a débuté le 8 janvier dernier lors d'un cours d'éducation civique sur le thème de la liberté d'expression et de la liberté de la presse, au lendemain de l'hommage national rendu aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015. Lors de ce cours, le professeur a montré des caricatures des trois principales religions monothéistes, parues dans le journal satirique.
Casier judiciaire et conseil de discipline
Une semaine après, le 16 janvier, cette élève est venue à la rencontre du professeur pour lui dire qu'"un élève d'un lycée voudrait venir le tuer". L'établissement de la collégienne a immédiatement convoqué la jeune fille, qui a été entendue vendredi 17 janvier par le procureur Paul-Édouard Lallois, dans la foulée d'une plainte déposée par l'enseignant. La collégienne de 13 ans est poursuivie pour "menaces de mort sur une personne chargée d'une mission de service public" et a désormais une mention inscrite sur son casier judiciaire.
Selon le procureur de la République, cette affaire doit "faire réfléchir l'ensemble des collégiens, aussi jeunes soient-ils". De son côté, l'élève évoque "une mauvaise blague". L’élève n’est plus dans le collège, elle est "tenue à l’écart" de l’établissement en attendant sa convocation devant le conseil de discipline, qui doit avoir lieu prochainement. Sa famille a été reçue lundi par la direction du collège.
Le professeur concerné continue de donner des cours, précise ici Belfort-Montbéliard. Il est soutenu psychologiquement et juridiquement par l’établissement, ce qui veut dire que ses frais d’avocat sont pris en charge. Une démarche devenue automatique lorsqu’un enseignant est menacé. Le rectorat salue d'ailleurs la rapidité de la justice dans cette affaire, intervenue immédiatement après le signalement.
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