Viande de cheval : Spanghero, placé en liquidation judiciaire, est à vendre
L'entreprise, qui emploie environ 300 salariés, dispose de la possibilité de poursuivre ses activités pendant trois mois.
Le scandale de la viande de cheval étiquetée comme du bœuf a eu raison de l'entreprise de Castelnaudary (Aude). Spanghero a été placé, vendredi 19 avril, en liquidation judiciaire, avec la possibilité de poursuivre ses activités pendant trois mois.
L'entreprise, qui emploie environ 300 salariés, est à vendre, a indiqué son président, Barthélémy Aguerre. La liquidation a pour objet de "favoriser les intérêts des repreneurs sur cette affaire-là", a-t-il expliqué. "Nous pensons que la meilleure solution, c'est de mettre cet outil-là sur le marché pour que d'autres opérateurs rassurent le client."
Spanghero perd 200 000 euros par semaine
Depuis le scandale, "l'activité ne décolle pas, les clients ne commandent pas, on est à 30 ou 50% de commandes (...) et bien évidemment cela nous pose un problème de trésorerie important", a-t-il souligné, ajoutant que Spanghero perd 200 000 euros par semaine.
Les trois mois de poursuite d'activité autorisés, qui courent jusqu'au 19 juillet, pourront éventuellement être renouvelés une fois, a indiqué le tribunal de commence de Carcassonne.
Affaires en série pour l'entreprise
Mis en cause dans l'affaire de la fraude à la viande de cheval, Spanghero avait décidé en février d'abandonner son activité de négoce, pour se recentrer sur les activités de découpe, de préparation de viande et de fabrication de produits à base de viande. Activités pour lesquelles tous ses agréments sanitaires avaient été confirmés.
Mais en mars, de nouvelles accusations avaient entaché sa réputation. Accusé d'avoir mis en vente 57 tonnes de mouton britannique, une viande interdite à l'importation en France, Spanghero avait pointé du doigt son fournisseur, lui aussi mis en cause dans l'affaire de la viande de cheval.
À regarder
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
-
Bac sans calculette : les conseils de Lucas Maths
-
Menace des drones : la France déploie ses armes
-
Un couple sauvé des eaux au Mexique
-
Ces méthodes spectaculaires contre les courses-poursuites
-
Opération anti-drogue : 400 policiers mobilisés à Grenoble
-
En Turquie, une femme sauvée in extremis devant un tramway
-
14 milliards d'impôts en plus, qui va payer ?
-
Gaza : comment désarmer le Hamas ?
-
Menace sur les réseaux : 100 000 euros pour t*er un juge
-
Cédric Jubillar : 30 ans requis contre l'accusé
-
Impôts, retraites, que prévoit le budget 2026 ?
-
Rihanna, reine des streams sans rien faire
-
Que changera la suspension de la réforme des retraites si elle est votée ?
-
Salaire : êtes-vous prêts à jouer la transparence ?
-
Ici, des collégiens dorment à la rue
-
Nouvelle éruption d'un volcan dans l'est de l'Indonésie
-
Cœur artificiel : l'angoisse des greffés Carmat
-
Pourquoi le vote du budget peut te concerner
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter