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Mort de Nahel à Nanterre : un an après, une marche silencieuse réunit plusieurs centaines de personnes

Le cortège s'est élancé samedi en début d'après-midi, près de l'endroit où vivait l'adolescent de 17 ans, en direction de la place Nelson-Mandela où il a été tué par un policier lors d'un contrôle.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 29/06/2024 15:59 Mis à jour le 29/06/2024 16:55

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La tête de la marche en hommage à Nahel avec une banderole "Justice pour Nahel et pour tous les autres", le 29 juin 2024 à Nanterre (Hauts-de-Seine). (HENRIQUE CAMPOS / HANS LUCAS / AFP)

Plusieurs centaines de personnes se sont réunies, samedi 29 juin, à Nanterre (Hauts-de-Seine) pour rendre hommage à Nahel, 17 ans, dont la mort il y a un an avait provoqué plusieurs jours d'émeutes dans tout le pays. Le jeune homme a été tué le 27 juin 2023 d'une balle tirée à bout portant par un policier motocycliste qui contrôlait le véhicule qu'il conduisait.

Emmené par la mère et des proches de la victime derrière une banderole "Justice pour Nahel et pour tous les autres", la marche a commencé dans le silence, en début d'après-midi, depuis l'esplanade Charles-de-Gaulle, à quelques centaines de mètres du quartier Pablo-Picasso où vivait l'adolescent. Il s'est dirigé vers la place Nelson-Mandela où l'adolescent est mort. Derrière eux, de nombreux jeunes revêtus d'un T-shirt blanc "Justice pour Nahel, exécuté le 27/06/2023". "On est là pour soutenir la mère", a expliqué à l'AFP Fatou, 16 ans, venue avec des amies.

Une reconstitution des faits a eu lieu le 5 mai en présence du policier auteur du tir, son collègue présent ce jour-là et leurs avocats. Plusieurs témoins ont été confrontés dans leurs déclarations, notamment pour établir si l'auteur du coup de feu, Florian M., était en danger de mort lorsqu'il a tiré. D'après des éléments de l'enquête, le véhicule conduit par Nahel avait été arrêté par la circulation à l'issue d'une course-poursuite. Florian M., motard âgé de 38 ans au moment des faits, a été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire pendant cinq mois. Il a été libéré et placé sous contrôle judiciaire en novembre après plusieurs demandes de son avocat.