Adolescent tué à Paris : "La cellule psychologique restera en place tant qu'il le faudra", annonce le recteur de l'académie de Paris

Cette cellule a été mise en place au collège Montaigne, dans le 6e arrondissement de Paris, après la mort d'un de ses élèves, Elias, 14 ans, tué d'un coup de couteau par deux mineurs qui voulaient lui voler son téléphone portable.

Article rédigé par franceinfo
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Des roses blanches en hommage à Elias ont été déposées devant le collège Montaigne à Paris où il était scolarisé. L'adolescent de 14 ans est mort samedi 25 janvier après avoir été attaqué la veille au couteau par deux mineurs qui voulaient son téléphone portable. (LP/OLIVIER LEJEUNE / MAXPPP)
Des roses blanches en hommage à Elias ont été déposées devant le collège Montaigne à Paris où il était scolarisé. L'adolescent de 14 ans est mort samedi 25 janvier après avoir été attaqué la veille au couteau par deux mineurs qui voulaient son téléphone portable. (LP/OLIVIER LEJEUNE / MAXPPP)

"Il n'y a pas de limite de temps, la cellule psychologique restera en place tant qu'il le faudra, que les élèves en exprimeront le désir", annonce mardi 28 janvier Bernard Beignier, recteur de l'académie de Paris sur franceinfo. Cette cellule a été mise en place au collège Montaigne, dans le 6e arrondissement de Paris, où était scolarisé Elias.

L'adolescent de 14 ans est mort samedi des suites de ses blessures, après avoir reçu un coup de couteau lors de la tentative de vol de son téléphone portable par deux mineurs de 16 et 17 ans, qui ont été mis en examen et placés en détention provisoire. "Il faut faire comprendre aux adolescents qu'ils n'ont aucune raison d'avoir une arme blanche,souligne Bernard Beignier, s'ils sont en danger ce n'est pas à eux de se défendre de cette manière, en revanche, ils peuvent l'utiliser à mauvais escient".

"Pas de banalisation" de la violence chez les jeunes

Alors que le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a de son côté déploré "une montée en gamme, une montée en puissance, de la violence chez les mineurs, qui devient insupportable", le recteur de l'académie de Paris déclare de son côté qu'il "n'y a pas de banalisation, parce que nous recensons tous les faits, et les directeurs les font remonter au rectorat, à la Préfecture de Police, et au Parquet de la ville de Paris".

Bernard Beignier précise enfin que "l'élève a été victime en dehors de l'établissement. C'est une cité scolaire calme et réputée pour la qualité de son enseignement. Mais c'est l'occasion de faire réfléchir les élèves, leur faire prendre conscience que par un mauvais sentiment, un mauvais mouvement, ils pourraient devenir agresseurs à leur tour".

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