Accident de car dans les Pyrénées-Orientales : le chauffeur, positif à la cocaïne, a été mis en examen et écroué
Le véhicule roulait en outre sans contrôle technique obligatoire et son enregistreur de vitesse était désactivé, selon le parquet.
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Le conducteur de l'autocar qui avait fait une sortie de route à Porté-Puymorens (Pyrénées-Orientales), tuant deux passagers, a été mis en examen et placé en détention provisoire, a annoncé le parquet de Marseille samedi 7 décembre. Le chauffeur de 50 ans a été testé positif à des traces de cocaïne, a précisé cette même source. Son véhicule roulait en outre sans contrôle technique obligatoire et son enregistreur de vitesse était désactivé, a ajouté le parquet.
Une enquête avait été ouverte mercredi, notamment pour "homicides involontaires par violation délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité". Les investigations ont été confiée à la gendarmerie de Prades et la section de recherches de la gendarmerie de Montpellier. L'enquête porte également sur des faits de blessures involontaires et de mise en danger de la vie d'autrui.
Six personnes encore hospitalisées
L'autocar a quitté sa voie de circulation et heurté une falaise dimanche 1er décembre vers 17 heures, sur une route de montagne à plus de 1 600 mètres d'altitude. Le véhicule, dont tout un côté a été arraché par le frottement contre la paroi rocheuse, semble avoir traversé la route pour aller heurter la falaise. Les enquêteurs s'orientent vers "l'hypothèse d'une défaillance mécanique du véhicule, en particulier du système de freinage de ce bus qui, avant de quitter Le Pas de la Case pour prendre le chemin du retour vers Barcelone, soit peu avant l'accident, avait déjà connu un incident mécanique", précise le parquet.
Quarante-huit personnes se trouvaient à bord. Deux sont mortes et plusieurs ont été hospitalisées, dont le conducteur, très grièvement blessé dans l'accident. "Sur l'ensemble des victimes, 32 ont été recensées comme ayant été hospitalisées en Espagne et neuf en France. Parmi les personnes hospitalisées en France, six le sont encore à ce jour", précise le parquet.
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