A Cannes, un seul gros paquebot par jour sera autorisé à accoster dans la baie dès 2026

D'ici à 2030, seuls les navires dits "premium", d’une capacité inférieure à 1 300 passagers, seront accueillis dans la rade de Cannes.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Azur
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Un paquebot au large de Cannes, en 2021. (JOEL SAGET / AFP)
Un paquebot au large de Cannes, en 2021. (JOEL SAGET / AFP)

Dès 2026, un seul gros paquebot (plus de 3 000 passagers) sera autorisé à accoster dans la baie de Cannes par jour, indique samedi 28 juin ICI Azur (ex-France Bleu). "Dès l’année prochaine, il y aura un seul gros bateau en escale et pas plusieurs comme aujourd’hui", explique Thierry Migoule, directeur de cabinet du maire David Lisnard.

"On va développer les escales de petits navires, moins de 1 000 passagers. Et on limite le nombre de croisiéristes à 6 000 par jour". La décision a été prise vendredi en conseil municipal. Le but : limiter la pollution, réguler le tourisme et attirer une clientèle plus haut de gamme.

"Protéger la Méditerranée, tout en conservant les retombées touristiques"

Thierry Migoule souligne que la municipalité souhaite en effet changer de modèle : "On ne veut pas une croisière de masse. Les gros paquebots ne profitent pas vraiment au commerce local, ils ont tout à bord et descendent pour faire des excursions. Il vaut mieux moins de passagers, mais avec un vrai impact sur l’économie de la ville". 

D'ici à 2030, seuls les navires dits "premium", d’une capacité inférieure à 1 300 passagers, seront accueillis dans la rade de Cannes. Une orientation assumée pour tenter de "protéger la Méditerranée, tout en conservant les retombées touristiques", assure la ville.

Cette stratégie rejoint celle choisie par la ville de Nice. Fin janvier, le maire de Nice Christian Estrosi (Horizons) a signé un arrêté visant à interdire les escales des gros bateaux de croisière dans les eaux de sa métropole, dans une volonté de privilégier un "tourisme choisi" face à la menace du "surtourisme".

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