Loi Duplomb : "L'alimentation reste le premier médicament", rappelle la cheffe Chloé Charles

"Nous ne prenons pas souvent la parole, donc quand c'est le cas, c'est que c'est vraiment important", explique la cheffe, jeudi sur franceinfo. Elle fait partie des 400 signataires d'une tribune dans "Le Monde" qui réclament le retrait de la loi Duplomb.

Article rédigé par franceinfo
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Un cuisinier prépare des plats dans un restaurant. Image d'illustration. (Thibaut DURAND / MAXPPP)
Un cuisinier prépare des plats dans un restaurant. Image d'illustration. (Thibaut DURAND / MAXPPP)

"L'alimentation reste le premier médicament", a rappelé jeudi 24 juillet sur France Inter la cheffe Chloé Charles, figure reconnue de la cuisine écoresponsable, alors que les professionnels de la restauration font entendre leur voix dans le débat autour de la loi Duplomb.

Jeudi, 400 chefs, propriétaires de restaurants et responsables de cantines, signent une tribune dans Le Monde, intitulée "Nous, restaurateurs, faisons ce métier pour nourrir, pas pour empoisonner". Parmi eux, plusieurs noms emblématiques, Chloé Charles, Mauro Colagreco, Olivier Roellinger, alertent sur les conséquences des choix gouvernementaux en matière d'alimentation.

"Quand on fait à manger à des gens tous les jours, on est forcément impacté par ce genre de décision du gouvernement, ne serait-ce que par rapport aux ingrédients qu'on utilise."

Chloé Charles, cheffe

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Toutefois, la cheffe reste lucide quant à la complexité du sujet : "Je reste consciente que tout le monde ne peut pas se nourrir exclusivement de micro-fermes en bio. On est quand même obligé d'avoir des agriculteurs qui produisent en plus grand et à des prix plus abordables pour la majorité de la population".

Pour Chloé Charles, cette agriculture de masse doit avant tout rester saine : "Il n'y a pas de raison que la nourriture ainsi produite soit moins bonne pour la santé que celle avec laquelle nous travaillons". "C'est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Nous sommes quelques-uns, plutôt médiatisés, à être sur cette liste. Nous ne prenons pas souvent la parole, donc quand c'est le cas, c'est que c'est vraiment important", insiste-t-elle.

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