Chido à Mayotte : les enseignants font leur rentrée, cinq semaines après le passage du cyclone
Des établissements n'ont pas été remis en état, tandis que d'autres restent occupés par des sinistrés.
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Cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido sur Mayotte, les enseignants font leur rentrée sur l'archipel lundi 20 janvier. Sur place, les conditions sont toujours difficiles, alors que certains établissements n'ont pas été remis en état et que d'autres restent occupés par des sinistrés. Pour les élèves, la rentrée est prévue "à partir du 27 janvier", selon les propos d'Elisabeth Borne, ministre de l'Education nationale.
"On aura une grosse majorité d'enseignants présents sur le territoire. On aura sans doute quelques pertes, mais cela ne sera pas aussi significatif que certains s'en alarment", a déclaré Jacques Mikulovic, le recteur de Mayotte sur France Culture.
La loi d'urgence examinée à l'Assemblée
Le 101e département français compte quelque 117 000 élèves et l'académie de Mayotte emploie un peu plus de 10 000 personnes, dont plus de 8 000 enseignants. Selon le recteur de Mayotte, sur 221 écoles administratives, 39 sont en incapacité de fonctionner. "Sur l'ensemble de nos 33 collèges et lycées, qui sont très gros, on a cinq établissements significativement impactés", a précisé Jacques Mikulovic, ajoutant que ces cinq établissements ne pourront pas accueillir d'élèves à jauge complète. Autre difficulté pour la rentrée : les établissements qui ont servi d'abri d'urgence et qui sont toujours occupés.
Les députés entament lundi l'examen du projet de loi d'urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l'hémicycle. Son adoption fait peu de doutes au regard de l'impératif d'accélérer la reconstruction de l'archipel dévasté par le cyclone Chido.
Jugé "insuffisant" par de nombreux députés, ce texte a été adopté largement en commission des affaires économiques la semaine dernière. La rapporteure du projet de loi, la députée de Mayotte Estelle Youssouffa (Liot), a déploré au cours des débats un texte élaboré "sans consultation" des élus locaux et qui "reste largement muet sur des sujets essentiels tels que l'immigration".
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