Éco-Score textile : "C'est un moment révolutionnaire !", se réjouit le président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin
Les vêtements porteront désormais une étiquette affichant leur écoscore, c'est-à-dire leur note environnementale. Plus le score sera élevé, plus l'impact sur l'environnement est important.
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L'Eco-Score textile entre en vigueur mercredi 1er octobre. Il s'agit d'une note, un nombre de points attribués, en fonction du niveau de pollution du vêtement. Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin se réjouit sur franceinfo de ce nouveau dispositif : "C'est un moment révolutionnaire !"
Ce nouvel affichage environnemental sur les vêtements émane des propositions de la Convention citoyenne pour le climat retenues pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030.
"Désormais, quand on va acheter un vêtement, on va savoir le nombre de points de vie qu'on prend à la planète."
Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter fémininà franceinfo
"Quand on achète une chaussette, qu'on achète un tee-shirt, mais aussi un iPhone, on prend des points de vie à la planète", répète Yann Rivoallan. "On a produit des choses, on a consommé des choses, on a pris de l'énergie et donc de ce fait, on a pris des points de vie."
Un changement de comportement espéré
Plus le chiffre est haut, plus l'impact environnemental est important. Yann Rivoallan en est convaincu, cette mesure "change tout pour le consommateur". L'acheteur connaîtra son impact direct. "On va enfin savoir, non seulement si un produit est de qualité pour nous, mais aussi pour la planète", insiste le président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin. Selon lui, le consommateur conscient de "prendre des points de vie" sera donc plus tenté d'investir dans un vêtement de qualité.
Pour le moment, l'affichage de l'éco-score textile est facultatif, basé sur le volontariat. Mais d'ici un an, si une marque n'affiche pas le score de ses vêtements, d'autres, comme des associations de consommateurs ou des applications, pourront le faire sans demander son accord. À terme, Yann Rivoallan espère que cette notation impactera aussi le prix. "On a voté en France une loi anti fast-fashion", explique-t-il, "avec 'éco-score, on va pouvoir mettre en place un bonus ou un malus de 5 euros".
La proposition de loi pour freiner l'essor de la fast-fashion a été adoptée par l'Assemblée nationale puis par le Sénat en juin dernier. Le texte doit encore passer en commission mixte paritaire (CMP) pour être mis en œuvre.
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