Autoroute A69 : Bruno Retailleau veut un "équilibre" entre développement et environnement
"Si demain en France, on ne peut plus réaliser aucun chantier, si tous les projets sont bloqués, alors le pouvoir d'achat, le niveau de vie, s'effondreront", a estimé samedi le ministre de l'Intérieur, également en campagne pour la présidence du parti Les Républicains.
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"On perd des occasions de développement économique, une agilité, une compétitivité." Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s'est félicité que l'Etat ait fait appel de l'annulation de l'autorisation environnementale du chantier de l'A69, lors d'un déplacement, samedi 12 avril, dans le Tarn. Plaidant pour un "équilibre" entre développement et environnement pour de tels projets, il a déclaré devant la presse : "Aujourd'hui, on sait marier l'environnement et le développement, on n'a pas à choisir l'un contre l'autre".
Dans son jugement du 27 février, le tribunal administratif de Toulouse a annulé l'autorisation environnementale délivrée par l'Etat, estimant qu'il n'y avait pas de Raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les atteintes à l'environnement occasionnées par le chantier de l'A69.
"Faisons attention de ne pas être déclassés", a exhorté Bruno Retailleau, également en campagne pour la présidence du parti Les Républicains (LR). Car "si demain en France, on ne peut plus réaliser aucun chantier, si tous les projets sont bloqués, alors le pouvoir d'achat, le niveau de vie, s'effondreront", a-t-il estimé. "Le quart sud-ouest est sans doute l'un des plus enclavés de France", a ajouté le ministre. Or "les réseaux de communication sont à l'économie ce que sont pour un corps humain les artères", a-t-il plaidé.
Parallèlement aux recours devant les juridictions administratives, des élus ont ouvert une voie parlementaire, à travers une proposition de loi, également saluée samedi par Bruno Retailleau pour tenter de faire reprendre au plus vite le chantier. Ce texte doit être examiné le 15 mai au Sénat, selon l'ordre du jour de la chambre haute arrêté mercredi, puis début juin à l'Assemblée nationale, espèrent les élus.
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