En Grèce, des habitants de Santorin fuient l'île frappée par des séismes à répétition

Plus de 200 secousses telluriques ont été enregistrées depuis dimanche au large de cette île très touristique de l'archipel de Cyclades.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des habitants de Santorin (Grèce) sur le quai d'embarquement du ferry, le 3 février 2025. (ARIS MESSINIS / AFP)
Des habitants de Santorin (Grèce) sur le quai d'embarquement du ferry, le 3 février 2025. (ARIS MESSINIS / AFP)

En Grèce, l'île de Santorin a de nouveau été frappée, lundi 3 février, par des secousses telluriques poussant des habitants apeurés à rester en dehors de chez eux ou à quitter l'île. Plus de 200 tremblements de terre ont été enregistrés depuis dimanche au large de cette île touristique de l'archipel de Cyclades. La plus forte a atteint une magnitude de 4,9 lundi en milieu de journée, selon l'Institut géodynamique de l'Observatoire d'Athènes.

"Nous devons gérer un phénomène géologique très intense", a prévenu le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, depuis Bruxelles (Belgique) où il participe au sommet européen. "Je souhaite avant tout demander aux habitants de l'île de rester calmes", a-t-il ajouté.

"Ça secouait toutes les 3 ou 4 heures"

Quelques minutes après le dernier séisme recensé, les résidents de l'île ont reçu un message d'alerte du ministère de la Protection civile les prévenant du "risque de glissement de terrain" dans certains villages. De nombreux habitants et des touristes cherchaient à quitter l'île qui compte 15 500 habitants permanents, selon la municipalité, apeurés par la fréquence intense de ces secousses, en particulier dimanche et lundi.

Des habitants ont passé la nuit à l'extérieur, soit dans leur voiture, soit dans les zones de sécurité désignées par les autorités municipales. "Ça secouait, ça secouait, ça secouait toutes les 3 ou 4 heures hier. Je n'ai jamais vécu cela avant" à Santorin, a témoigné auprès de l'AFP Kostas Sakavaras, un guide touristique installé depuis dix-sept ans sur l'île, qu'il a quittée dimanche avec sa famille. "Nous avons décidé de partir pour des raisons de sécurité", a-t-il ajouté, joint par téléphone. "Le bateau était plein", a-t-il ajouté. Des résidents se sont en effet rués sur les ferries et les avions, quittant l'île par crainte d'un tsunami, selon des médias locaux.

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