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François Ruffin réélu au 2d tour des législatives dans la Somme

Dans la 1re circonscription du département des Hauts de France, le député sortant, candidat sous la bannière du Nouveau Front populaire, avait été distancé au premier tour par sa rivale du Rassemblement national. Il avait reçu au second tour le soutien de la candidate macroniste, qui s'était désistée en sa faveur.

Luc Chagnon

France Télévisions

Publié le 07/07/2024 20:50 Mis à jour le 07/07/2024 21:59

Temps de lecture : 2min

Le député de gauche sortant François Ruffin prend la parole lors d'une soirée électorale à Amiens (Somme), le 30 juin 2024. (FRED HASLIN / MAXPPP)

François Ruffin peut souffler. Le député sortant candidat du Nouveau Front populaire dans la 1re circonscription de la Somme a réussi à conserver son siège, lors du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet. Celui qui avait très rapidement appelé à l'union de la gauche après la dissolution de l'Assemblée nationale a recueilli 52,96% des suffrages exprimés, face à la candidate du Rassemblement national Nathalie Ribeiro-Billet (47,05%), selon les résultats du ministère de l'Intérieur.

Lors du premier tour, le député sortant avait fini à la deuxième place avec 33,92% des voix. Il était arrivé loin derrière Nathalie Ribeiro-Billet (40,69%). La candidate du camp présidentiel, Albane Branlant, sur la troisième marche du podium avec 22,68%, s'était désistée à l'issue du premier tour pour faire barrage au RN, assurant faire "une différence entre les adversaires politiques et les ennemis de la République". Une consigne de vote qui a donc été suivie par les électeurs. "C'est la troisième fois que nous déjouons les statistiques", a lancé François Ruffin après sa réélection, ajoutant : "Il n'y a pas de fatalité, nous l'avons emporté".

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François Ruffin, qui siégeait au sein du groupe La France insoumise à l'Assemblée mais a plusieurs fois affirmé ses divergences avec son fondateur Jean-Luc Mélenchon, fera donc partie des députés que le bloc de gauche enverra à l'Assemblée nationale. A quatre jours du second tour, il avait annoncé que sa "place ne ser[ait] pas dans le groupe de La France insoumise" à l'Assemblée s'il était réélu. "J'en suis parti et j'ai refusé l'investiture de La France insoumise il y a quinze jours, avait-il expliqué sur RTL. Mes désaccords avec Jean-Luc Mélenchon sont connus, ils sont profonds sur la démocratie, sur le bruit et la fureur plutôt que la force tranquille."