Législatives 2024 : François Ruffin affirme qu'il ne siègera pas avec le groupe LFI à l'Assemblée s'il est réélu
Le député sortant de la première circonscription de la Somme a espéré créer, dans la nouvelle Assemblée nationale, des "traits d'union" entre "les différentes forces de gauche".
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S'il est réélu dimanche, François Ruffin ne siègera pas dans l'hémicycle avec le groupe de La France Insoumise (LFI). Le député sortant de la première circonscription de la Somme a affirmé, jeudi 4 juillet sur RTL, que sa "place ne sera pas dans le groupe de La France insoumise".
"Mes désaccords avec Jean-Luc Mélenchon sont connus, ils sont profonds sur la démocratie, sur le bruit et la fureur plutôt que la force tranquille", a-t-il déclaré. Sans s'avancer sur la création d'un nouveau mouvement à gauche, François Ruffin a espéré créer dans la nouvelle Assemblée nationale des "traits d'union" entre "les différentes forces de gauche". "Il y a moyen de faire autre chose avec des amis communistes, écologistes, Générations et ainsi de suite", a poursuivi le directeur de Merci Patron !.
Opposé à une grande coalition
Il a en revanche exclu toute participation à une grande coalition allant des communistes jusqu'aux députés LR. "Je ne participerai pas à un gouvernement qui serait une coalition hétéroclite et improvisée", un "gloubi-boulga" sous "les nominations d'Emmanuel Macron", a-t-il prévenu. "Quels que soient les dirigeants, demain", le leader du micro-parti Picardie Debout a appelé à "faire l'inverse de ce qu'a fait Emmanuel Macron depuis deux ans", c'est-à-dire à "gouverner sans brutalité, en tenant compte des avis différents" et "avec une forme de tendresse et avec beaucoup de dialogue".
En ballottage défavorable face au RN dans sa circonscription de la Somme, François Ruffin a reçu le soutien très clair d'Albane Branlant, candidate macroniste qui s'est désistée en sa faveur. Volontiers présenté comme un successeur potentiel de Jean-Luc Mélenchon même s'il a toujours été un électron libre au sein du mouvement LFI, il avait acté sa rupture avec le leader insoumis lors de la "purge" des "frondeurs" qui n'ont pas été réinvestis malgré leur appartenance historique au mouvement.
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