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Législatives anticipées : Jean-François Copé met en garde contre "les conséquences psychologiques, économiques, financières" d'une majorité RN

Violence de l'extrême gauche, décrochage de la bourse, entreprises fragilisées... Jean-François Copé prédit le chaos si l'extrême-droite remporte les législatives.

franceinfo

Radio France

Publié le 12/06/2024 11:36

Temps de lecture : 2min

Le maire Les Républicains de Meaux (Seine-et-Marne), Jean-François Copé, le 12 juin 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"On est dans une phase de risque majeur, il faut que les Français l'entendent, c'est leur portefeuille qui sera concerné en premier". Invité de franceinfo mercredi 12 juin, Jean-François Copé assure que "tout doit être fait pour que le Rassemblement national n'ait pas la majorité absolue" à l'issue des législatives anticipées, car "ce serait pire que tout". Le maire Les Républicains (LR) de Meaux met en garde contre "les conséquences psychologiques, économiques, financières" d'une telle éventualité.

Un programme économique "totalement inepte"

"Le programme économique" du RN "est totalement inepte", charge-t-il encore. Et si le Medef, la principale organisation patronale, n'attaque pas frontalement le parti de Marine Le Pen, c'est parce que "ce n'est pas une organisation politique", estime-t-il. Qu'importe, "les entrepreneurs voient bien le risque". L'inquiétude gagne d'ailleurs déjà les marchés. "Ça y est, ce qu'on appelle le spread, le décalage de taux d'intérêts [pour emprunter] entre la France et l'Allemagne, vient de s'accroître", souligne-t-il.

🔴 "Les partis extrémistes, c’est pas des erreurs qu’ils commettent, c’est beaucoup plus que cela. C’est une déstabilisation des institutions ", estime Jean-François Copé. pic.twitter.com/zwRVgHNuje
— franceinfo (@franceinfo) June 12, 2024

Jean-François Copé lance "un appel à la raison plutôt qu'à la passion". "Bien sûr, les partis de gouvernement font beaucoup d'erreurs, mais les partis extrémistes, ce ne sont pas des erreurs qu'ils commettent, c'est une déstabilisation des institutions, alors que les périls géopolitiques sont majeurs autour de nous", ajoute celui qui plaide pour un accord entre LR et le camp présidentiel.