Éric Ciotti veut rester président de LR après son pacte avec le RN : "Ça ne va pas se passer comme ça", affirme Jean-François Copé
"Lorsque tel ou tel candidat s'allie avec l'extrême droite, il est exclu", répond l'ex-patron de l'UMP à Éric Ciotti qui assure que seuls les militants LR peuvent le démettre.
Éric Ciotti sera-t-il toujours président des Républicains (LR) après le bureau exécutif exceptionnel de mercredi après-midi ? "Je pense que ça ne va pas se passer comme ça", déclare mercredi 12 juin le maire LR de Meaux, Jean-François Copé, qui sera présent à cette réunion. Elle se tient après qu'Éric Ciotti a pactisé avec le Rassemblement national (RN) en vue des législatives anticipées. À ce stade, aucun autre dirigeant de LR ne le suit dans cette aventure.
"À partir du moment où vous n'êtes pas dans la ligne des valeurs du parti, vous êtes contre les statuts, et à partir de là, ça devient compliqué de vous maintenir", avance Jean-François Copé, ex-président de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), l'ancêtre de LR. "Quand vous êtes adhérent à LR, vous adhérez à des statuts et à une charte des valeurs. Dans cette charte, il est clairement indiqué qu'il ne doit jamais y avoir d'alliance de quelque forme que ce soit avec les extrêmes", rappelle-t-il.
"La meilleure preuve, c'est que lorsque tel ou tel candidat s'allie avec l'extrême droite, il est exclu", souligne-t-il. Éric Ciotti, lui, ne l'entend pas de cette oreille. "Seuls les militants pourraient me l'enlever [son poste]", a-t-il soutenu mardi après avoir déclaré que LR a "besoin d'une alliance" avec le RN. Une "démarche individuelle dont on peut imaginer les ressorts personnels", commente Jean-François Copé, à l'image d'autres ténors de LR, qui ont souligné le score du RN aux Européennes à Nice, le fief d'Éric Ciotti.
Jordan Bardella "parle tout seul, avec Éric Ciotti tout seul, ce n'est pas comme ça que ça marche", cingle encore l'élu local. Le président du RN a assuré mardi soir sur France 2 que "plusieurs dizaines" de candidats LR "sortants ou investis" seront "soutenus" par son parti. "Il y a une ligne", insiste Jean-François Copé, "ceux qui y adhèrent ont l'investiture, ceux qui n'y adhèrent pas ne l'ont pas". Lui n'imagine pas "deux candidats du parti" dans une même circonscription, l'un aligné sur la "ligne" et l'autre sur la position d'Éric Ciotti.
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