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Grève des contrôleurs : la SNCF prévoit la circulation d'un TGV sur deux, d'un Ouigo sur deux et d'un Intercités sur deux entre vendredi et dimanche

La SNCF s'engage à assurer la circulation de tous les trains à destination des Alpes.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 14/02/2024 15:26 Mis à jour le 14/02/2024 16:52

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Un TGV en gare Montparnasse, à Paris, le 2 décembre 2022. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

"Nous ferons circuler un TGV sur deux ce week-end", a confirmé, mercredi 14 février, Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs. Conformément à ce qui avait été annoncé, le trafic SNCF sera fortement perturbé dans les gares en plein week-end des vacances scolaires en raison d'une grève des contrôleurs.

Dans le détail, un Ouigo sur deux circulera, un Intercités sur deux "jour et nuit" circulera, tandis que le trafic des trains internationaux sera également perturbé, sans que l'on ait plus de précisions. Le trafic des Ouigo trains classiques sera normal. Tous les clients "seront prévenus aujourd'hui" de la circulation ou la suppression de leur train, s'est engagé Christophe Fanichet.

Le ministre des Transports se dit "surpris"

"L'ensemble des trains à destination des Alpes seront assurés", a promis Alain Krakovitch, directeur de TGV Intercités. Ce dernier a par ailleurs assuré que le service "junior et compagnie", qui permet à des jeunes de voyager sans leur famille, serait maintenu à hauteur de 85%. Une mesure commerciale "exceptionnelle" a enfin été décidée en faveur des personnes dont le train serait supprimé ce week-end : elles recevront un code permettant d'effectuer leur prochain voyage à -50% du prix prévu, à condition de le réserver sous 30 jours.

Le gouvernement a réagi par l'intermédiaire du ministre du Transports. "Je suis effectivement un peu surpris de cette grève ce week-end (...) parce qu'il a été acté par la direction des primes et des augmentations de salaires qui [font] envie à beaucoup de nos concitoyens", a déclaré Patrice Vergriete. Le ministre a ajouté que "la catégorie d'agents qui se mobilise ce week-end en [avait] largement bénéficié, avec presque 20% de hausse de salaire en deux ans".