Sécurité : des arrêts de bus à la demande, le soir et la nuit, sont testés en Seine-Saint-Denis
La région Ile-de-France expérimente depuis lundi un dispositif nocturne pour que les passagers puissent descendre du bus, au plus près de leur domicile, en Seine-Saint-Denis.
La région Ile-de-France teste depuis lundi 5 mars un dispositif d'arrêt à la demande dans des bus de nuit, en Seine-Saint-Denis. Les passagers qui ne sentent pas en sécurité peuvent demander au chauffeur de s'arrêter entre deux arrêts, comme l'a constaté franceinfo mercredi soir.
Un arrêt "au plus près du domicile"
Le bus de la ligne 607 prend son service à 23h30. Cette ligne qui relie Villepinte à La Courneuve fonctionne en nocturne. Son trajet, entre les deux communes de Seine-Saint-Denis, ne change pas, mais à présent, les passagers peuvent solliciter le chauffeur pour descendre entre deux arrêts. La conductrice du bus, Ornella Dotello, résume le principe du dispositif : "On fait descendre le passager là où il le souhaite, en sécurité et le plus près possible de son domicile."
Le dispositif est ouvert à tous, mais il vise plutôt les femmes seules. C'est le cas d'Aouli, qui habite à La Courneuve. Elle rentre tard le soir de son travail à l'aéroport Charles de Gaulle. Elle confie que parfois, elle ne sent pas à l'aise.
Parfois je suis la seule femme dans le bus et il n'y a pas de sécurité. Ça fait peur.
Aouli, passagère de bus en Seine-Saint-Denisà franceinfo
Le dispositif sur le réseau TRA, géré par Transdev, a été évalué mercredi soir par la présidente du conseil régional Ile-de-France, Valérie Pécresse. L'élue Les Républicains (LR) estime que la mesure de l'arrêt à la demande répond à un réel problème de sécurité.
43% des femmes qui ont été agressées dans l'espace public, l'ont été dans les transports.
Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-Franceà franceinfo
Si l'expérimentation, menée sur quatre lignes de bus à partir de 22 heures, est concluante, l'arrêt à la demande pourrait être généralisé sur l'ensemble du réseau francilien. Ce dispositif a déjà été testé et pérennisé à Nantes (Loire-Atlantique). Il est en cours d'expérimentation à Bordeaux (Gironde).
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