La grève des éboueurs de Marseille est "un mal endémique" issu d'un "système qui doit prendre fin", estime le député LR Guy Tessier
Le député Les Républicains estime que le mouvement pourrait s'éterniser jusqu'à la visite d'Emmanuel Macron à Marseille, prévue à la mi-octobre.
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La grève des éboueurs de Marseille est "un mal endémique à notre ville", a affirmé lundi 27 septembre sur franceinfo Guy Tessier, député LR des Bouches-du-Rhône, ancien maire du 5e secteur de Marseille de 1995 à 2014 et ancien président de la métropole Aix-Marseille-Provence de 2014 à 2017, alors que les poubelles débordent dans certains quartiers de la cité phocéenne. Les éboueurs sont en grève depuis jeudi, à l'appel de la CGT. Force ouvrière a rejoint le mouvement ce lundi.
"Le système qui perdure depuis trop longtemps dans notre ville doit prendre fin", estime Guy Tessier. Selon lui, "les avantages qui sont liés à cette fonction crée une disparité profonde avec le reste des autres fonctionnaires de la collectivité". Le député "comprend" la colère des éboueurs dont les syndicats ont engagé un bras de fer avec la métropole autour de leur temps de travail.
"On leur demande de travailler 35 heures, ce qui est considérable par rapport aux heures qu'ils effectuent."
Guy Tessierfranceinfo
Mais Guy Tessier souligne que les grévistes se mobilisent "face à une loi qui est la loi de la République de 2019" sur la transformation de la vie publique. Il rappelle que "toutes les collectivités sont sommées d'appliquer les 35 heures" et la date "butoir de l'application de cette loi est fixée au 1er janvier 2022". L'ancien président de la métropole reconnaît "qu'il n'y a pas de compensation financière" de prévue avec la hausse du nombre d'heures de travail. Alors face aux revendications des syndicats et leur refus de voir leur temps de travail augmenter, Guy Tessier évoque le fait qu'à Marseille, "beaucoup d'agents du nettoiement ont deux activités. Ils sont à la fois agent municipal, restaurateur, marchand de pizza, ou artisan". Selon lui, cette hausse du temps de travail "perturbe le quotidien de ces personnels".
Pour le député, la grève "risque de s'éterniser", dans l'optique du déplacement d'Emmanuel Macron. "Il ne vous a pas échappé que le président de la République a donné rendez-vous à Marseille à la mi-octobre". Il y a donc la "menace d'un conflit social qui serait sévère au sein des services de la propreté" qui concerne également "les 92 communes qui constituent la métropole", ajoute Guy Tessier.
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