Motion de censure du PS : "Le Rassemblement national se planque", fustige la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier
"Une censure aujourd'hui n'abrogerait pas la réforme des retraites, ce serait un coup pour rien", assure le RN qui reporte sa décision à l'automne, lors du vote du budget. Marine Tondelier espèrent que les électeurs se "souviendront" qu'ils n'ont pas saisi là l'occasion "de faire tomber le gouvernement Bayrou".
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Les députés socialistes maintiennent leur volonté de voter la censure du Premier ministre François Bayrou, malgré ses annonces sur les retraites. Leur motion sera examinée la semaine prochaine mais d'ores et déjà, le RN a annoncé qu'il ne la voterait pas, compromettant ses chances d'être adoptée. "Le Rassemblement national se planque", fustige vendredi 27 juin sur ICI Drôme Ardèche (ex-France Bleu), la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier.
Elle tacle cependant le PS car "on n'était pas très contents de la manière avec laquelle cette censure a été déposée parce qu'en fait, on ne trouve pas ça très compliqué d'aller voir les quatre partis du NFP pour qu'on la dépose ensemble". Selon elle, "cette petite course à l'échalote est quand même un peu bizarre", mais "il y a une priorité, c'est de faire tomber ce gouvernement".
"Une escroquerie"
Les Écologistes devraient donc voter la censure. "On ne va pas s'arrêter là, promet Marine Tondelier, et j'imagine bien que tout le NFP - y compris La France insoumise l'a déjà expliqué - votera cette censure". Le problème "ça ne va pas être nous, ça va être le Rassemblement national qui se planque. Je ne vois pas d'autre terme que ça", poursuit Marine Tondelier. Elle regrette que le RN "décide maintenant d'attendre l'automne, d'attendre le budget".
Elle dénonce "une escroquerie". "Ils expliquent à leurs électeurs qu'ils sont contre le système, qu'ils vont les protéger jusqu'au bout. Là, ils ont une occasion de faire tomber le gouvernement Bayrou qui a quand même imposé beaucoup de revers aux Français depuis des mois et ils ne vont pas le faire", constate Marine Tondelier qui veut "que leurs électeurs s'en souviennent".
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