Retraites : les députés socialistes dénoncent la "tentative d'enfumage" de François Bayrou et restent déterminés à le censurer après ses annonces

Le député socialiste Arthur Delaporte a accusé le Premier ministre de chercher à "gagner du temps" en s'étant engagé à porter le dossier devant le Parlement à l'automne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Arthur Delaporte, porte-parole du PS à l'Assemblée nationale, assiste à une séance de questions au gouvernement au Palais Bourbon, à Paris, le 8 avril 2025. (THOMAS SAMSON / AFP)
Arthur Delaporte, porte-parole du PS à l'Assemblée nationale, assiste à une séance de questions au gouvernement au Palais Bourbon, à Paris, le 8 avril 2025. (THOMAS SAMSON / AFP)

Les députés socialistes maintiennent leur volonté de voter la censure du Premier ministre et de son gouvernement. François Bayrou "ne contrarie en rien notre souhait de le censurer", a déclaré Arthur Delaporte, porte-parole du PS à l'Assemblée nationale, jeudi 26 juin, après les annonces du chef du gouvernement sur les retraites. Le député a dénoncé une "tentative d'enfumage" de François Bayrou, qu'il a accusé de chercher à "gagner du temps" en s'étant engagé à porter le dossier devant le Parlement à l'automne.

Quelques minutes auparavant, lors d'une conférence de presse, le Béarnais avait listé des "avancées" des partenaires sociaux sur le dossier des retraites. Le maire de Pau a notamment annoncé "une démarche législative" à l'automne pour "répondre à toutes les questions posées" et, faute d'accord sur les points les plus délicats, s'est dit prêt à intégrer des "dispositions de compromis" dans le prochain budget de la Sécurité sociale.

Interrogé sur la motion de censure que le Parti socialiste a déposée et qui sera examinée la semaine prochaine, François Bayrou a ironisé en citant des références historiques du parti à la rose. Il a ainsi déclaré "ne pas imaginer que le parti de Jacques Delors et de Michel Rocard puisse considérer" que les compromis trouvés par les partenaires sociaux au terme du "conclave" sur les retraites soient "un objet de censure".

Même si elle est votée par l'ensemble de la gauche, cette motion n'a, a priori, aucune chance d'être adoptée puisque le RN ne devrait pas la voter.

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