Quatre candidats à la présidence de France Télévisions, dont la sortante Delphine Ernotte Cunci, retenus pour les auditions de l'Arcom

Le régulateur de l'audiovisuel sera chargé de départager les candidats "au plus tard le 22 mai", pour une prise de poste en août.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Le siège de France Télévisions à Paris, le 1er avril 2025. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)
Le siège de France Télévisions à Paris, le 1er avril 2025. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Quatre candidats à la présidence de France Télévisions ont été retenus, mercredi 30 avril, pour être auditionnés les 12 et 13 mai par le régulateur de l'audiovisuel, a annoncé l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). Cette dernière livrera le résultat de son vote "au plus tard le 22 mai", pour une entrée en fonction en août, a-t-elle précisé.

Delphine Ernotte Cunci, en lice pour un troisième mandat, sera entendue le 12 mai à 14 heures, suivie de Frédérique Dumas, productrice et ex-députée en rupture de ban avec la macronie, à 16h30. Le lendemain, Irène Grenet, ancienne directrice générale adjointe de FranceTV Publicité, sera auditionnée à 8h30, puis viendra le tour de Jean-Philippe Lefèvre, ex-directeur de l'antenne de Public Sénat, à 11 heures. La candidature de Serge Cimino, journaliste dans le groupe public et délégué syndical SNJ, n'a pour sa part pas été jugée recevable par l'Arcom, une décision que l'intéressé a décidé de contester.

Les premières parties des auditions rendues publiques

Lors de leur audition, les prétendants devront présenter leur stratégie puis échanger avec le collège à ce sujet. Ensuite, une discussion à huis clos aura lieu, pour aborder plus librement d'éventuels sujets sensibles ou litigieux. Seules les premières parties des quatre auditions seront rendues publiques le 13 mai, à leur issue, pour éviter toute inégalité entre candidats. 

Ce processus se tient alors que le secteur de l'audiovisuel public pourrait être bouleversé en cas de naissance d'une holding commune, un projet soutenu par la ministre de la Culture, Rachida Dati, mais critiqué par la gauche. Sous l'autorité d'un ou une présidente, la holding, France Médias, chapeauterait quatre filiales (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Institut national de l'audiovisuel). Cependant, l'examen de la proposition de loi en ce sens à l'Assemblée nationale a été reporté sine die en raison d'un programme parlementaire très chargé.

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