La présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci candidate à sa succession

Ancienne patronne d'Orange France, elle a été la première femme nommée à la tête du groupe audiovisuel, en 2015.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci au festival de la fiction de La Rochelle (Charente-Maritime), le 16 septembre 2022. (XAVIER LEOTY / AFP)
La présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci au festival de la fiction de La Rochelle (Charente-Maritime), le 16 septembre 2022. (XAVIER LEOTY / AFP)

En route pour un troisième mandat ? Delphine Ernotte Cunci a annoncé, jeudi 17 avril, sa candidature à un nouveau mandat à la tête de France Télévisions dans un message adressé aux salariés du groupe, une course dans laquelle elle part favorite. Deux autres prétendants sont déjà connus : la productrice et ex-députée Frédérique Dumas, ainsi que le journaliste de France TV et délégué syndical SNJ Serge Cimino. Les candidats ont jusqu'à vendredi pour se manifester auprès de l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel qui devra les départager en vue d'un mandat de cinq ans débutant le 22 août. 

Ancienne patronne d'Orange France, Delphine Ernotte Cunci a été la première femme nommée à la tête du groupe audiovisuel, en 2015. "Je souhaite continuer à défendre notre média de service public à vos côtés, avec force et passion, au service de la maîtrise de notre espace démocratique, de notre souveraineté culturelle et de la réconciliation de la société française", a expliqué la patronne du groupe France Télévisions, qui édite franceinfo.fr conjointement avec Radio France.

Le projet de holding pourrait écourter le prochain mandat

La donne pourrait être bouleversée si une holding commune à tout l'audiovisuel public voyait le jour. Le projet est soutenu par la ministre de la Culture, Rachida Dati, mais critiqué par la gauche. Sous l'autorité d'un ou une présidente, la holding, France Médias, chapeauterait quatre filiales (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Institut national de l'audiovisuel).

Cependant, l'examen du texte dans l'hémicycle, prévu le 10 avril, a été reporté sine die en raison d'un programme parlementaire très chargé. Selon ce que le Parlement validera in fine, le prochain PDG de France Télévisions pourrait voir son mandat écourté.

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