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Manque d'informations, sentiment d'"urgence et de pénurie"… UFC-Que Choisir porte plainte auprès de l'Arcom contre le géant chinois Temu

Pour tenter d'atteindre sa cible, l'association, ainsi qu'une quinzaine d'autres regroupements de défense des consommateurs, utilise pour la première fois la législation sur les services numériques.

Sophie Auvigne

Radio France

Publié le 16/05/2024 06:34 Mis à jour le 16/05/2024 06:37

Temps de lecture : 1min

L’icône de l’application Temu est affichée sur un smartphone avec un paquet Temu visible en arrière-plan, à Bruxelles, en Belgique, le 1er avril 2024. (JONATHAN RAA / NURPHOTO)

Il faut de l'énergie pour s'attaquer à Temu, le phénomène chinois, inconnu des Français il y a un an et déjà à la septième place des sites marchands les plus visités en France.

Pas de protection des consommateurs mineurs

Ainsi l'association de consommateur UFC-Que Choisir ainsi qu'une quinzaine d'autres associations européennes portent plainte auprès de l'Arcom, le gendarme du numérique, en utilisant le nouveau règlement européen du e-commerce, le Digital Services Act (DSA) dont le but est de diminuer la diffusion de contenus illégaux et d'instaurer plus de transparence entre les plateformes en ligne et leurs utilisateurs. UFC-Que Choisir estime que Temu ne donne pas d'information suffisante sur les vendeurs de sa plateforme et ne protège pas les consommateurs mineurs notamment. L'application est également accusée de créer un sentiment d'urgence et de pénurie pour inciter à vendre.

En France, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) la direction des fraudes s'intéresse, elle aussi, de près à Temu. Il faudra sans doute du temps pour voir les premiers résultats.