Lundi de Pentecôte : on vous explique comment marche et combien rapporte la journée de solidarité
Certains employés n'auront pas pu bénéficier d'un long week-end malgré le lundi de Pentecôte férié. Ce jour correspond depuis 21 ans à la journée de solidarité, une journée travaillée mais non rémunérée.
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C'est un jour férié pas comme les autres. Le lundi de Pentecôte, le 9 juin, est en un principe chômé, notamment pour tous les élèves qui n'auront pas à se rendre en classe et ont pu bénéficier d'un week-end prolongé. En revanche, pour leurs parents, c'est une autre histoire, car certains salariés vont quand même travailler. C'est le principe de la journée de solidarité, créée après la canicule de 2003 et qui a été fixée pendant plusieurs années le lundi de Pentecôte.
Un jour travaillé, mais non payé
Le principe de la journée de solidarité est de faire travailler les actifs une journée par an sans qu'ils soient payés. En contrepartie, les entreprises doivent verser une contribution qui va servir à financer la branche autonomie de la Sécurité sociale, c’est-à-dire au profit des personnes âgées ou en situation de handicap. À l’origine, le gouvernement avait instauré cette journée sur le lundi de Pentecôte, tout simplement parce que ce jour férié ne peut pas, comme son nom l'indique, tomber un week-end. Cette règle a toutefois été assouplie par la suite.
La date exacte peut varier
Dès 2008, le gouvernement a permis que cette journée de solidarité soit fixée un autre jour. Cette souplesse est intervenue après les protestations du secteur du tourisme contre la fin de ce week-end prolongé durant les beaux jours. Depuis, chaque employeur peut décider de maintenir la journée de solidarité : soit le lundi de Pentecôte, soit un autre jour de l'année. Il peut aussi supprimer un jour de congé ou répartir cette journée de solidarité sur plusieurs autres jours.
Un gain de 3,5 milliards d'euros
Pour 2025, la journée de solidarité doit rapporter presque 3,5 milliards d'euros. Ce qui représente 8% des ressources de la branche autonomie de la Sécurité sociale, dont le budget total de 42 milliards est principalement alimenté par la CSG (contribution sociale généralisée), prélevée directement sur la feuille de paie. Dans le détail, les employeurs versent une contribution équivalente à 0,3% de leur masse salariale, ce qui représente 2,4 milliards d'euros.
Depuis 2013, les retraités contribuent aussi, à hauteur de 0,3% du montant de leur pension. Un prélèvement au même taux est aussi effectué sur les allocations de préretraites et les pensions d'invalidité. Cet argent sert ensuite à financer les Ehpad, les maisons départementales des personnes handicapées ou encore des aides individuelles comme l'allocation personnalisée d'autonomie.
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