: Vidéo Une quarantaine d'ouvriers turcs d'un chantier de la RATP attendent depuis des mois leurs salaires
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Ces ouvriers qui travaillent de nuit, affirment n'avoir ni contrat de travail, ni fiches de paie, ni équipements de sécurité alors qu'ils sont exposés à des produits chimiques, des poussières et de l'amiante.
Le groupe Vinci a annoncé, jeudi 26 janvier, "étudier les conditions d'une embauche" des salariés de l'entreprise FH service, sous-traitant de sa filiale Sogea TPI. Ces ouvriers travaillent sans salaire depuis plusieurs mois sur un chantier de rénovation de la station de métro Châtelet pour le compte de la RATP. Lors de d'une réunion organisée dans l'après-midi, "sera également abordé le point relatif aux salaires impayés à ce jour", a précisé Vinci dans une brève déclaration.
"Cette situation est scandaleuse"
Au cœur de Paris, 32 ouvriers, presque tous d'origine turque, ont cessé le travail depuis lundi, avec le soutien du syndicat CGT-construction, afin d'obtenir le paiement de 2 à 8 mois d'arriérés de salaire et leur embauche par Vinci, a constaté l'AFP.
Selon la CGT qui a révélé l'affaire, l'inspection du travail a procédé lundi soir à un contrôle sur le chantier. Ces ouvriers qui travaillent de nuit, affirment n'avoir ni contrat de travail, ni fiches de paie, ni équipements de sécurité alors qu'ils sont exposés à des produits chimiques, des poussières et de l'amiante.
Pour la CGT-Construction, "cette situation scandaleuse met une nouvelle fois au jour la forte vulnérabilité de ces travailleurs en situation précaire, victimes du travail dissimulé, exposés à la surexploitation et aux risques professionnels par des patrons sans scrupules".
Une plainte déposée par la RATP
La RATP a confirmé, jeudi, avoir déposé plainte contre X pour le préjudice subi, en termes d'images et pour l'arrêt du chantier, affirmant avoir rempli "ses obligations contractuelles" vis-à-vis de Sogea.
Le groupe a précisé que ses équipes ont effectué 258 contrôles en 12 mois sur ce chantier, au cours desquels 15 anomalies ont été constatées, dont deux concernaient la société FH services, l'une pour absence de carte d'accès, l'autre pour un échafaudage mal fixé.
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