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Des ouvriers non payés dans le métro à Paris : la RATP va porter plainte

Une quarantaine d'ouvriers sont concernés. Ils travaillent sur un chantier de rénovation de la station de métro Châtelet pour un sous-traitant d'une filiale du groupe Vinci.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 26/01/2017 08:08 Mis à jour le 26/01/2017 08:27

Temps de lecture : 1min

Le chantier de rénovation de la station de métro Châtelet, à Paris, à l'arrêt en raison d'une grève des ouvriers, le 25 janvier 2017. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP) — Le chantier de rénovation de la station de métro Châtelet, à Paris, à l'arrêt en raison d'une grève des ouvriers, le 25 janvier 2017. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Ils n'auraient pas été payés depuis deux à huit mois, selon les cas. Une quarantaine d'ouvriers travaillant sur un chantier de rénovation de la station de métro Châtelet à Paris pour FH Services, un sous-traitant de Sogea TPI, elle-même filiale du groupe Vinci, sont en grève depuis lundi minuit. Ils réclament le paiement de leurs salaires et veulent obtenir l'ensemble de leurs fiches de paie et leurs contrats de travail.

Vinci assure "enquête[r] sur la situation des salariés". "Au stade de l'enquête interne, nous constatons que ces travailleurs sont dans une situation inacceptable, poursuit le groupe. Selon nos informations, ces ouvriers sont en situation régulière en France. Pour autant, il y aurait des retards dans le paiement de leurs salaires." Sogea TPI est "actuellement en contact avec l'employeur" FH Services "et ses salariés, pour trouver sans délai une solution durable à cette situation", indique le géant du BTP.

Contrôle de l'inspection du travail

La RATP a pour sa part "décidé de porter plainte contre X pour le préjudice subi". Le maître d'ouvrage du chantier a affirmé dans un communiqué s'être "acquitté de toutes ses obligations contractuelles" vis-à-vis de Sogea, notamment le paiement de "toutes les factures présentées (...) pour le compte de son sous-traitant". La régie a dit n'être "en aucune manière à l'origine du litige".

Lundi soir, l'inspection du travail a procédé à un contrôle, selon le responsable de l'union syndicale de la construction CGT-Paris et délégué CGT du groupe Vinci, cité par l'AFP.