Anciens salariés de Whirlpool à Amiens : Emmanuel Macron "nous prend pour des cons une deuxième fois", réagit François Ruffin
Le chef de l'Etat a rencontré d'ex-salariés de l'usine Whirlpool à Amiens (Somme), vendredi, après l'échec de la reprise du site. Aujourd'hui, 163 anciens de l'usine sont toujours sans emploi.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2019/11/22/phptu57RB.jpg)
Emmanuel Macron "nous prend pour des cons une deuxième fois", a estimé François Ruffin, député La France insoumise de la Somme, vendredi 22 novembre, peu avant une rencontre entre le président et d'anciens salariés de l'usine Whirlpool à Amiens (Somme).
>> Suivez les échanges entre Emmanuel Macron et d'ex-salariés de Whirlpool à Amiens
En 2017, cinq mois après son élection (et sa première visite sur le site dans l'entre-deux-tours), le président Macron avait visité l'usine avec un repreneur, largement aidé par l'Etat, qui devait sauver une partie des emplois. Deux ans plus tard, la société choisie pour reprendre le site a été liquidée. Et 163 anciens salariés sont toujours sans emploi.
"Je suis venu en campagne à un moment où ils avaient peur pour leur avenir, avait déclaré mercredi le chef de l'Etat, dans un entretien au Courrier picard. Je leur ai tenu un langage de vérité. (...) Et comme eux, j'y croyais. Comme eux, j'ai été déçu."
Venir il y a deux ans dire à tous les salariés qu'ils seront repris alors que derrière il n'y a rien, c'est nous prendre pour des cons. Et venir dire qu'aujourd'hui Emmanuel Macron, comme s'il était un citoyen lambda (...) est déçu, c'est nous prendre pour des cons une deuxième fois.
Le député LFI François Ruffinface à des journalistes à Amiens
"Il faut qu'il trouve les mots pour expliquer aux salariés comment cela se fait qu'il soit venu leur taper sur l'épaule et qu'il n'y ait eu aucun suivi derrière, et qu'on les ait laissés foncer droit dans le mur", a réagi François Ruffin. "Les syndicats ont alerté, j'ai alerté, et nous n'avons eu aucune réponse de l'Elysée, du ministère du Travail", a-t-il encore regretté.
À regarder
-
Sébastien Lecornu : "Les ministres (...) n'auront pas le droit à des indemnités"
-
7-octobre : la douleur des Israéliens
-
Élection presidentielle anticipée ? La réponse de B. Retailleau
-
Tirs de kalachnikov : la balle frôle la tête d'une fillette
-
La dépénalisation de l'homosexualité, l'autre combat de Robert Badinter
-
Des mineures pr*stituées issues de l’ASE
-
Mistral AI : la pépite française qui défie les géants de l'IA
-
Il part à la chasse aux polluants
-
Dissolution, cohabitation... 5 scénarios pour sortir de la crise politique
-
Goncourt des lycéens : et toi, tu lis quoi ?
-
Bernard Pivot à Robert Badinter : "Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise ?"
-
Exclusif : à bord du premier cargo à voile
-
Instabilité politique : du jamais vu sous la Vè République
-
Soldats ukrainiens : 12 points par Russe abattu
-
Comment Amazon veut distancer Temu et Shein
-
"Rentrer dans un gouvernement ? Un gouvernement de qui ?"
-
Procès Jubillar : l'alibi de l'amant en question
-
Vols d'or : la psychose des bijoutiers
-
7-Octobre : deux ans après, l'hommage aux victimes
-
Crise politique : l'Europe redoute le chaos en France
-
Typhon en Chine : des milliers de déplacés pour échapper aux vagues
-
À peine nommés, déjà démissionnés : qui gère le pays ?
-
Des jupes pour le personnel masculin d'Eurostar
-
Greta Thunberg maltraitée en Israël ?
-
Ce jeune meurt en voulant échapper à son expulsion
-
Avec les fans de Taylor Swift au Grand Rex à Paris
-
Violence dans les avions : des passagers trop turbulents
-
Procès des viols de Mazan : Gisèle Pelicot face à un dernier accusé
-
Grand-mère pyromane : condamnée pour 11 incendies
-
Fraude fiscale des banques : des milliards d’euros évaporés ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter