"Ce sont deux visions opposées de notre société" : le sénateur Laurent Duplomb réagit à la pétition qui demande l'abrogation de son texte
Mise en ligne le 10 juillet, la pétition a réuni plus de 500 000 signatures, samedi. Conformément au règlement de l'Assemblée nationale, elle peut désormais déboucher sur un nouveau débat, sans vote.
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Du jamais-vu. Neuf jours seulement après sa mise en ligne, la pétition contre la loi Duplomb a dépassé le cap des 500 000 signatures, samedi 19 juillet. Conformément au règlement de l'Assemblée nationale, elle peut désormais déboucher sur un nouveau débat, sans vote.
Une réaction était, de fait, attendue. Celle du sénateur Laurent Duplomb à l'origine de ce texte extrêmement contesté. "Dans un état de droit, une opposition est légitime, surtout quand elle s'exprime dans un cadre légal ce qui est le cas avec cette pétition", a commenté l'élu de Haute-Loire auprès du service politique de France Télévisions. Et d'ajouter : "Ce qui se passe montre clairement deux visions opposées de notre société. La mienne qui repose sur le travail, la croissance, et la souveraineté et que défend ma proposition de loi. Et celle des pétitionnaires, qui à l'image de Sandrine Rousseau, n'en ont rien à péter de la rentabilité des activités économiques et vivent dans un monde où les droits sont pour eux et les devoirs pour les autres, et qui se résume à ne plus rien produire chez nous tout en fermant les yeux sur tout ce que l'on importe pour remplacer ce que l’on s'interdit de produire."
Adoptée la semaine dernière, la loi Duplomb réintroduit un pesticide interdit depuis 2018, favorise les élevages intensifs et le stockage de l'eau dans des mégabassines. Initié par les sénateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI, centre), le texte a été adopté par 316 voix contre 223 lors d'une dernière séance tendue dans l'hémicycle. Il est présenté comme l'une des réponses au mouvement de protestation des agriculteurs durant l'hiver 2024.
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