En l'absence de budget 2026, une loi spéciale coûterait 11 milliards à l'économie française
Ce chiffre s'explique par trois milliards de recettes en moins, en raison d'une croissance réduite de 0,2 point de PIB du fait d'une incertitude accrue, et par 8 milliards de mesures d'économies qui ne se feraient pas.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/10/16/075-farzat-notitle251013-np6vq-68f11675c6fae184928587.jpg)
En l'absence d'un budget 2026 voté par le Parlement, l'éventuelle entrée en vigueur, au 1er janvier, d'une loi spéciale garantissant la continuité budgétaire de l'Etat coûterait 11 milliards d'euros à l'économie française, a rapporté le ministère des Comptes publics, jeudi 16 octobre, confirmant une information des Echos. Elle autoriserait l'Etat à percevoir les impôts existants, tandis que ses dépenses seraient gelées par décret, en attendant le vote du budget, comme début 2025 après la censure du gouvernement de Michel Barnier.
Cet impact de 11 milliards d'euros serait "immédiat", selon le ministère des Comptes publics. Ce chiffre s'explique par trois milliards de recettes en moins, en raison d'une croissance réduite de 0,2 point de PIB du fait d'une incertitude accrue, et par 8 milliards de mesures d'économies qui ne se feraient pas. Les Echos, qui ont consulté une note détaillant ces chiffres, citent par exemple les pensions de retraite qui resteraient indexées sur l'inflation (3 milliards), alors qu'elles sont gelées dans le projet de loi de finances (PLF) soumis pour examen au Parlement. Le décalage dans le temps de certaines mesures coûterait notamment 1 milliard par mois, a précisé le ministère des Comptes publics à l'AFP.
Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a échappé à quelques voix près jeudi à la censure, le Parti socialiste lui laissant sa chance en échange de sa promesse de suspendre la réforme des retraites. Les débats budgétaires vont donc désormais pouvoir commencer à l'Assemblée nationale, le Parlement disposant en tout de 70 jours pour se prononcer sur le PLF, en vue d'une promulgation au plus tard le 31 décembre.
À regarder
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter