Budget : "180 000 personnes" sont "inquiètes pour leur avenir", réagit la secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques après l'annonce de la ministre des Comptes publics

Pour économiser deux à trois milliards d'euros, la ministre a annoncé qu'"un tiers des agences et des opérateurs" allaient être "fusionnés ou supprimés" d'ici la fin de l'année.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, s'adressant aux journalistes à la sortie d'une réunion avec le ministre de la Fonction publique, en novembre 2024. (GREGOIRE CAMPIONE / AFP)
Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, s'adressant aux journalistes à la sortie d'une réunion avec le ministre de la Fonction publique, en novembre 2024. (GREGOIRE CAMPIONE / AFP)

"Ce soir, ce sont 180 000 personnes qui travaillent dans tous ces établissements publics qui sont inquiètes pour leur avenir", réagit Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, sur franceinfo dimanche, alors que la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a annoncé qu'un "tiers des agences et des opérateurs" de l'État vont être fusionnés ou supprimés "d'ici la fin de l'année", dans un contexte de coupes budgétaires. Les universités ne sont pas concernées.

"Peut-être que cela peut se justifier, mais il faut tenir compte de la situation des agents", insiste Mylène Jacquot. "Est-ce qu'ils devront déménager ? Quelles seront leurs conditions de rémunération ? Quels seront les impacts sur leurs conditions de travail ?", s'interroge-t-elle. La secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques appelle à "organiser des négociations à chaque fois qu'il y a des restructurations".

"Il faut être très vigilant sur les annonces et sur les missions qui vont être impactées", avertit Mylène Jacquot, qui estime qu'il est "normal" de s'interroger sur l'argent public investi dans ces agences gouvernementales. En revanche, il ne faut pas évaluer "ces sommes en valeur absolue" mais se pencher sur "l'usage que l'on en fait". Elle rappelle que certaines missions, confiées notamment à l'Agence de la transition écologique (Ademe), sont "des missions d'urgence" face au changement climatique.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.