Virée en Italie, sur la divine côte amalfitaine et sa légendaire route 163

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On l'appelle la "divine côte" pour sa lumière si particulière. C'est ici que, selon la légende, Ulysse aurait cédé aux chants des sirènes. La côte amalfitaine est aujourd'hui traversée par l'une des routes les plus étroites et sinueuses d'Italie, la SS 163. Et pour la parcourir, le mieux, c'est sans doute de faire comme un couple de jeunes Nantais : s'offrir une virée sur l'emblématique Vespa, pour sentir l'air doux de ces derniers jours d'été, profitez des panoramas à couper le souffle et surprenez-vous à rêver.

"C'est vraiment ce contraste entre mer et montagne qui m'a tout de suite séduit", explique le jeune homme. Sa compagne est conquise : "Quand on arrive et qu'on voit toutes ces couleurs, c'est juste extraordinaire. Le bleu de l'eau, vraiment, il n'y a rien à redire. C'est vraiment la Dolce Vita", se réjouit-elle.

Une destination de stars

Depuis les années 60, la côte amalfitaine est une destination de vacances pour les stars de la planète. Ici, Jackie Kennedy a vécu une idylle avec Gianni Agnelli, le patron de Fiat. Une source d'inspiration aussi pour les cinéastes. Clark Gable et Sofia Loren y ont campé des amoureux dans C'est arrivé à Naples. Certains villages ont servi de décor aux films Plein Soleil de René Clément ou à sa version américaine, Le Talentueux M. Ripley.

Longue de 50 km, la SS 163 est jalonnée d'une douzaine de villages colorés. L'une des étapes phares, Positano, est littéralement accrochée à la falaise. Alors que certains se prélassent au bord de l'eau, d'autres préfèrent arpenter les ruelles.

Une route dangereuse

"J'ai beaucoup aimé les couleurs des maisons. C'est vraiment un village escarpé avec de belles couleurs", confie un touriste français. "C'est vraiment agréable. Par contre, oui, c'est assez sportif pour y accéder. Mais sinon, c'est vraiment sympa", assure une autre Française. Fréquentés par des touristes du monde entier, Positano et la côte amalfitaine figurent parmi les lieux les plus visités d'Italie. Et sur la route très étroite, il faut faire preuve d'agilité.

Ce matin, Giuseppe Pipino, chauffeur de taxi sur la SS 163, conduit un groupe de randonneurs français. "La côte amalfitaine est très dangereuse. Il faut toujours faire attention aux moindres détails, ne jamais se distraire. Tout le monde ne peut pas le faire. Il faut être né ici pour conduire. On connaît chaque détail, on sait où s'arrêter. Surtout quand tu croises les bus de transport", explique-t-il. "Il y a des endroits où ça passe à un cheveu au millimètre près", assure le chauffeur.

Des bâtisses romaines à flanc de montagne

Pour éviter la foule, les randonneurs ont décidé de prendre un peu de hauteur. Ils termineront de sillonner la côte à pied, emmenés par Danielle Wolf, guide luxembourgeoise, installée sur la côte depuis 20 ans. Neuf kilomètres de ruelles qui passent à travers les citronniers et les cultures en terrasse. Au milieu des villages, loin de la foule, bâtis par des familles romaines dès le IVe siècle. "On ne pensait pas que c'était aussi construit, aussi exploité", commente une touriste, surprise. Une autre promeneuse est ravie : "Ce sont des escaliers, c'est un peu fatigant. Mais j'ai trouvé que je tenais le coup. Je suivais le groupe. C'était très joli", confie-t-elle.

Après l'effort, le réconfort. Le groupe rejoint le petit village perché de Ravello pour déguster une glace au citron, pendant que d'autres profitent de la température encore clémente de l'eau pour un dernier bain dans les eaux turquoise de la Méditerranée.