Le Canada interdit l'entrée au groupe Kneecap, l'accusant de soutenir le Hezbollah et le Hamas
L'un des trois membres du groupe, Liam O'Hanna dit Mo Chara, est poursuivi par la justice après s'être couvert, lors d'un concert à Londres en 2024, d'un drapeau du Hezbollah.
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Le Canada a interdit au groupe de rap nord-irlandais Kneecap d'entrer sur son territoire pour des concerts prévus le mois prochain, accusant le trio de soutenir le Hezbollah et le Hamas, a annoncé le gouvernement vendredi 19 septembre.
"Le groupe a affiché publiquement son soutien à des organisations terroristes telles que le Hezbollah et le Hamas", a expliqué sur X Vince Gasparro, chargé de la lutte contre la criminalité. Selon lui, Kneecap, dont l'un des membres est poursuivi par la justice britannique pour soutien au Hezbollah, promeut "La violence et la haine". "La violence politique, la glorification d'organisations terroristes et l'affichage de symboles haineux visant la communauté juive ne sont pas des formes d'expression protégées et ne seront pas tolérés par notre gouvernement", a poursuivi M. Gasparro.
Dans des messages postés sur les réseaux sociaux, le groupe a estimé que ces accusations étaient "fausses et profondément malveillantes" et affirme vouloir engager des poursuites judiciaires. Le trio a ajouté, s'adressant à ses fans, qu'il ne se "laisserait pas réduire au silence" et qu'il continuerait à dénoncer "le génocide commis par Israël" à Gaza.
Pour avoir brandi un drapeau du Hezbollah libanais, organisation interdite au Royaume-Uni, lors d'un concert londonien en novembre 2024, l'un des trois membres du groupe, Liam O'Hanna dit Mo Chara est visé par une enquête antiterroriste. Il doit de nouveau comparaître fin septembre à Londres. Il lui est également reproché d'avoir crié "Allez le Hamas ! Allez le Hezbollah!".
Des concerts annulés
Au cours de l'été, plusieurs de leurs concerts en Allemagne et en Autriche ont été annulés, ils ont été empêchés d'entrer en Hongrie et ont renoncé à une tournée aux États-Unis.
Fondé en 2017, Kneecap chante souvent en gaélique et défend la réunification de l'Irlande. Il considère sa langue comme un cri "anticolonialiste" face à la puissance britannique. Le nom du groupe (kneecap veut dire rotule en anglais) vient de la pratique des groupes paramilitaires qui tiraient sur leurs victimes au niveau des genoux pendant le conflit nord-irlandais.
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