Mort de Robert Redford : retour sur la carrière engagée et foisonnante de la légende du cinéma américain

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Article rédigé par France 2 - L. Hakim, V. Gaget, M.-H. Bonnot, R. Laurentin. Édité par l'agence 6Medias
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On ne compte plus les rôles cultes qu'il a incarnés : Robert Redford, légende du cinéma américain, s'est éteint à l'âge de 89 ans, mardi 16 septembre. Retour sur son immense carrière comme acteur, mais aussi comme réalisateur.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


La même prestance en tenue de cow-boy qu'en costume de milliardaire, Robert Redford reste incontestablement l'un des grands séducteurs du cinéma américain. Dès les années 70, Robert Redford fait chavirer les cœurs, à commencer par celui de Barbra Streisand. Un charme qui ne se dément pas, l'année suivante, en témoigne le regard de Mia Farrow dans Gatsby le Magnifique. Meryl Streep aussi sera conquise dix ans plus tard dans une scène d'Out of Africa, certainement l'une des plus sensuelles de l'histoire du cinéma.

Dès le début de sa carrière, Robert Redford avait d'ailleurs donné le ton de la séduction dans un film de beau gosse, Butch Cassidy et le Kid, partagé avec Paul Newman en 1969. Mais le réduire à sa beauté serait lui faire insulte, car Robert Redford était aussi un homme d'engagement dans sa vie comme dans ses films. Chasseur d'espions en pleine Guerre froide. Dans Les hommes du président, il incarne l'un des journalistes qui révèle le scandale politique du Watergate, fatal au président américain Nixon.

Des engagements qui se reflètent à l'écran

Il possédait aussi des convictions environnementales affirmées. En 1989, son ranch dans les montagnes rocheuses accueille une conférence sur le climat. "Parce que nous ne pouvons pas attendre que le gouvernement se décide, ni le Congrès, ni les responsables politiques. Nous devons passer à l'action", expliquait-il dans une interview.

En 2015, aux Nations unies, il exhortait encore les dirigeants mondiaux à agir pour la planète. Ses films illustraient parfaitement ses convictions, surtout quand il les réalisait. Dans Et au milieu coule une rivière, comme dans L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, il se régalait de cette nature dont l'avenir le préoccupait tant. Oscarisé pour l'ensemble de son œuvre, puis césarisé pour cette carrière foisonnante, il était aussi un défenseur du cinéma indépendant, en créant le festival Sundance.

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