"Il fallait que je rie sinon c’était foutu" : de retour avec "Le Grand Déplacement", Jean-Pascal Zadi se confie

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Article rédigé par France 2 - Y. Bouchikhi, J. Ababsa, H. Gasparini, D. Chevalier - Édité par l'agence 6medias
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Dans son nouveau film, le comédien de 44 ans a imaginé une équipe d’astronautes 100 % africaine prête à aller dans l’espace. Le journaliste Youssef Bouchikhi et le 13 Heures de France 2 l’ont rencontré.

"Le Paris Noir", une exposition qui interpelle l'artiste Jean-Pascal Zadi, lui qui ne cesse de questionner l’identité noire dans chacune de ses comédies. "J'aime quand même quand l’art est engageant. Je pense que quand on s'associe, quand on communique, quand on forme un collectif, rien peut nous arrêter", explique-t-il. Dans son dernier film Le Grand Déplacement, il imagine une équipe d’astronautes 100 % africains. Une comédie lunaire, mais avec un message bien terrestre.

Le rire, envers et contre tout

"L’idée du film est partie d’une nuit où je galérais, je regardais des interviews et un astronaute a dit qu’un jour on arriverait à aller sur une autre planète. Mais que le seul facteur inconnu serait l’entente entre les astronautes", indique Jean-Pascal Zadi. Pour lui, faire rire est aussi une manière de bousculer, de faire changer les lignes. "J’ai eu besoin de beaucoup d’humour pour avoir du recul sur des situations. Je viens d’une famille pauvre, immigrée africaine, j'étais grand, j'avais de grandes dents écartées. Il fallait que je rie sinon c'était foutu pour moi", ironise l’acteur.

Retrouvez l’intégralité de ce reportage dans la vidéo ci-dessus

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