Tour de France femmes : Lorena Wiebes s'offre une deuxième victoire de suite devant Marianne Vos, qui conserve son maillot jaune

La coureuse la plus rapide du monde a encore frappé. Favorite du jour, Lorena Wiebes a signé sa deuxième victoire de suite au sprint à l'issue de la 4e étape du Tour de France femmes, mardi 29 juillet à Poitiers. Déjà vainqueure lundi à Angers, la Néerlandaise de l'équipe SD Worx-Protime a conforté sa position en tête du classement du maillot vert en devançant sur la ligne Marianne Vos (Visma-Lease a bike), qui conserve sa tunique de leader, et l'Irlandaise Lara Gillespie (UAE Team ADQ).

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Et ce, alors qu'elle avait déjà dominé sa compatriote de maillot jaune au sprint intermédiaire. Pourtant dans le final, les SD-Worx étaient apparus plus désordonnées que d'habitude, la leader Anna van der Breggen (7e à 27") étant obligée de reprendre un relais à la championne du monde Lotte Kopecky, qui avait produit son effort avant même la flamme rouge.

Au jeu des bonifications, le haut du classement général s'en retrouve néanmoins bouleversé puisque la lauréate du jour grimpe à la deuxième place devant la Mauricienne Kim Le Court (AG Insurance-Soudal), qui pointe comme elle à 12" de Marianne Vos. La Française Pauline Ferrand-Prévôt (Visma-Lease a bike, 4e à 18") et la tenante du titre Katarzyna Niewiadoma (Canyon-SRAM, 5e à 22") restent au contact.

Journée sans histoire pour Demi Vollering

L'étape la plus plate de ces neuf jours de course avait, avant cela, vu les coureuses se bagarrer pour prendre l'échappée, à l'image de Victoire Berteau (Cofidis), la championne de France 2023. Mais c'est finalement le duo composé de l'Allemande Franziska Koch (Picnic PostNL) et la Brésilienne Ana Vitoria Magalhaes (Movistar), qui a tenu le plus longtemps en tête après avoir repris et lâché la Néerlandaise Maud Rijnbeek (Volkerwessels). Leur entreprise s'est néanmoins revélée vaine, puisqu'elles ont logiquement été happées par le peloton à quatre kilomètres de l'arrivée.

Après sa chute dans le final de la veille, Demi Vollering (FDJ-Suez) ne semblait, elle, pas au mieux au départ de Saumur, mais elle a finalement passé une journée globalement tranquille, se montrant même à l'avant du peloton après des bordures sans conséquence à mi-parcours. "C'est plutôt rassurant, elle avait bien dormi et tous les protocoles médicaux étaient OK ce matin. Sur les premiers kilomètres, elle avait un peu peur dans le peloton mais on l'a vite rassurée. Au fur et à mesure de l'étape, elle était beaucoup plus à l'aise. A la fin, j'ai eu l'impression que c'était comme s'il n'y avait rien eu. Je pense que le plus dur est derrière nous", a réagi sa coéquipière tricolore Juliette Labous dans l'émission Vélo Club.

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"On était très inquiets hier soir, encore plus ce matin. On va refaire des examens ce soir et se laisser encore une nuit. Elle a des douleurs au genou, au dos et aux cervicales. C'était inquiétant ce matin, rassurant à la radio au bout d'une heure. Il faut voir comment cela va évoluer. On lui a dit qu'on ne voulait qu'elle prenne de risques inutiles car c'est sa vie de femme qui est en jeu au-delà de ce Tour de France, et on ne veut pas jouer", a déclaré avec prudence Stephen Delcourt, le manager de FDJ-Suez, écartant l'hypothèse d'une commotion cérébrale.

Pour être complètement rassuré sur son état de forme, il faudra néanmoins attendre la 5e étape entre le Futuroscope de Chasseneuil-du-Poitou et Guéret avec un profil accidenté et plus de 2 000 mètres de dénivelé positif au programme.