Vendée Globe : Charlie Dalin attendu en vainqueur aux Sables-d'Olonne mardi matin avec un record à la clé

Au pointage de lundi à 7 heures, le skippeur de Macif Santé Prévoyance, leader de la course, n'est plus qu'à 200 milles nautiques du passage de la ligne d'arrivée, qu'il devrait couper tôt dans la matinée de mardi.

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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Le skippeur français Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) à la barre de son bateau lors du Vendée Globe, le 8 octobre 2024. (RONAN GLADU / ALEA / VENDEE GLOBE)
Le skippeur français Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) à la barre de son bateau lors du Vendée Globe, le 8 octobre 2024. (RONAN GLADU / ALEA / VENDEE GLOBE)

Il se trouve désormais au large des côtes bretonnes. Charlie Dalin est, lundi 13 janvier, à moins d'une journée de remporter pour la première fois de sa carrière la 10e édition du Vendée Globe. Ces dernières heures, ce skippeur de Macif a encore un peu accru son avance sur son grand rival Yoann Richomme (Paprec Arkéa), qui se trouve de nouveau à plus de 190 milles de lui.

Cet écart devrait toutefois un peu décroître car le duo va retrouver des vents plus faibles en approchant des Sables d'Olonne. Le leader de la course a d'ailleurs déjà ressenti les premiers effets de cette baisse de vent, puisqu'il naviguait lundi matin autour des 15 nœuds, pendant que son rival maintient un bon 20 nœuds. "Pour le moment c'est concentration, continuer à me reposer, bien manger... Je ne pense pas trop à l'arrivée", a expliqué le premier du classement.

Sauf catastrophe, Charlie Dalin va néanmoins largement battre le record de l'épreuve, détenu depuis 2017 par Armel Le Cléac'h en 74 jours, 3 heures et 35 minutes et 46 secondes. Il devrait en effet couper la ligne d'arrivée "entre 5h30 et 9h30" mardi 14 janvier, a estimé Alain Leboeuf, le président du Vendée Globe, lundi.

Mais les spectateurs pourraient avoir à patienter en fonction de l'heure où il franchira la ligne. "S'il arrive avant 6h15, on aura la chance de le voir remonter le chenal avant la levée du jour. S'il n'arrive pas avant 6h15, il devra attendre 14h", a poursuivi Alain Leboeuf. Pour Yoann Richomme, attendu dans la même journée, il devra arriver "avant 18h10 pour une entrée dans le chenal à partir de 19h", explique le président de la course. Dans le cas contraire, il devra patienter jusqu'à sept heures, mercredi matin.

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